Thème : « Le triomphe de la Grâce » (3) Sous-thème : « Les éléments de notre triomphe : la main levée »

Shalom bien-aimés ! « Amalek vint combattre Israël à Rephidim ». Exode 17 :8. Rephidim dont le nom signifie lieu de repos fut paradoxalement le théâtre de cette bataille entre Israël et Amalek. Ceci nous révèle autant des contradictions que l’on peut rencontrer dans la marche chrétienne ; en plein moment de repos un combat peut se lever sans aucune explication. Il est important de savoir qu’il y a des combats qui se lèveront contre vous sans que vous n’en soyez d’aucune façon l’auteur. Dieu ne nous épargnera pas du combat mais il nous y préparera. Deux choses sont à retenir sur Amalek : Amalek est le type de Satan : dans la durée le diable est toujours là pour nous combattre, une génération après l’autre. Amalek est le type de la chair : c’est aussi un combat perpétuel auquel nous sommes soumis. La chair est cet ennemi intérieur qui ne prendra le dessus sur nous que si nous le nourrissons au détriment de l’esprit Ayant compris que ce combat devait se mener sur le terrain mais également dans la prière, Moïse envoya Josué combattre sur le champ de bataille pendant que lui, Aaron et Hur vaquaient à la prière sur la montagne. L’issue du combat dépendait de ce que Moïse faisait à la montagne ; c’est lui qui avait la conduite du combat, il avait trouvé cet élément qui contribue au triomphe : LA PRIERE. Faute de n’avoir prié assez ou de n’avoir pas prié du tout, nous donnons à la chair le pouvoir de dominer sur nous et ainsi certaines défaites que nous essuyons se justifient par une vie de manque de prière. « O toi, qui écoutes la prière ! Tous les hommes viendront à toi » (Psaumes 65 :2) Bien-aimés, Dieu écoute toute sorte de prière, ainsi tout ce que nous faisons doit être soutenu par la prière. Prions sans cesse ! #Grâce #triomphe #dccparoleeternelle #QueDieuVousBenisse

Le triomphe de la Grâce (2)

Bien-aimé(e)s dans le Seigneur, Shalom ! Voici en substance, le message de ce dimanche de la part de notre Dieu au travers de son serviteur. #BonAppétit C’est une histoire connue. 4 acteurs principaux : Pharaon, Dieu, Israël et Moïse. Nous tirerons des leçons de ces quatre personnages. #Pharaon : #Leçon : le diable n’accepte pas de t’avoir perdu. Il te réclame, à chaque fois qu’il regarde la place que tu occupais dans son royaume. Ceux qui le quittent, qui ont divorcé avec lui, il les combat. Tu lui donnes des crampes d’estomac. Se convertir est une cessation d’emploi pour les ténèbres ; ça s’accompagne d’une démission signée et actée par celui qui l’a fait. Ça va créer un manque à gagner à ton ancien maître, le diable. Se convertir, c’est tourner le dos à l’Egypte et s’engager sur le chemin pour la terre promise. Il est dit des Thessaloniciens qu’ils se sont converti à Dieu en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai (1Thes 1 :9). On démissionne d’un côté pour s’engager de l’autre côté, trouver un nouvel employeur. #Dieu #Leçon : si tu es sorti de l’Egypte par la main de Dieu, ce que tu es sur la main de Dieu. Si ta conversion est réelle, ce que ta destinée est dans la main de Dieu. On ne se convertit pas pour des intentions sordides : mariage, bénédictions matérielles, etc. S’il n’a pas permis que les Egyptiens te tuent en Egypte, il ne les laissera pas faire devant la mer Rouge. Ta vie et le jour de ton trépas sont sous le contrôle de Dieu, c’est lui qui permettra que tu vives et c’est encore lui qui permettra, le moment venu, que tu le rejoignes : « Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant. » (Ps 91 :1). Dieu ne nous a pas sauvé pour nous rendre confus. Nous jouissons d’une sécurité en Dieu que le monde n’a pas. #Israël #Leçon : Si tu n’arrives pas à accepter la souffrance alors que tu es avec Dieu, ce que tu n’iras pas loin avec lui. Israël panique, lui qui, pourtant, était sorti triomphalement. C’était l’inauguration du crédo des enfants d’Israël dans le désert : les plaintes et les murmures. Même dans la tourmente, laisse le Seigneur lui-même choisir l’issue, ne lui en propose pas une. Pour Israël, mieux valait vivre esclave que mourir libre. Comme l’église est remplie des gens dont les cœurs sont encore tournés vers le monde d’où ils sont venus à cause des impasses. « J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » (Rom 8 :18). Dieu n’avait pas fait un projet de génocide avec le peuple dans le désert. #Moïse #Leçon : en dépit des combats dans ta vie, marche. Ecoutons Moïse, il a un message pour nous : « n’ayez pas peur ! Tenez-vous là où vous êtes et regardez ! Vous verrez comment l’Eternel vous délivrera en ce jour ; ces Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les reverrez plus jamais. L’Eternel combattra pour vous, et vous, tenez-vous tranquilles. » Il ne sait pas comment, mais il est sûr de son Dieu. Il ordonne à Moïse, lui qui a dit au peuple de rester en place, de lui dire de marcher. Malgré le chômage, marche et le travail te trouvera en chemin. Aujourd’hui, Dieu nous met en mode : marche. Le problème trouve solution en Dieu. La mer (Rouge) contenait sa solution. Israël est entré dans la mer sur invitation divine, ça ne concernait pas l’armée égyptienne. Ce qui est une porte ouverte pour l’autre ne l’est pas nécessairement pour toi. Ecoute et suis les directives de Dieu. Avance, c’est toujours devant toi où il y a des embuches que tu atteindras ta destinée ; derrière il y a Pharaon. Si tu veux le cantique d’Exode 15, acceptes Exode 14. Revenez-nous prochainement #DCCParoleEternelle #QueDieuVousBenisse

Ne t'inquiètes pas

Bien-aimé(e)s dans le Seigneur, Shalom ! Voici en substance, le message de ce dimanche de la part de notre Dieu au travers son serviteur. Bon appétit ! Dieu a un plan merveilleux pour chaque être humain créé à son image; s'il a commencé une œuvre dans votre vie, soyez sûr qu'il l'amènera à son achèvement. Le Dieu qui nourrit et vêtit les oiseaux du ciel et les herbes de chant ne manquera pas de prendre soin de nous. Bien-aimés, quelques soient les préoccupations que vous avez nous vous exhortons de lâcher prise et céder le contrôle au Seigneur Jésus. Lorsque nous laissons tout entre les mains de Dieu, il nous donne sa liberté acquise pour nous à travers l'œuvre accomplie à la croix. L'œuvre de la croix nous offre la provision nécessaire pour avoir une vie de qualité à tous égards. En ce temps de la grâce, il n'est plus question de fournir beaucoup d'efforts car Christ a déjà tout accompli à la croix; nous devons simplement lui confier la direction de notre vie. Les multitudes d'inquiétudes ne feront qu'aggraver la situation dans laquelle vous êtes. La solution est d'avoir foi en Jésus et se confier en lui qui a la solution à tout problème. Voici 4 points pour nous aider à surmonter l'insécurité : 1° Reconnaître et accepter la situation dans laquelle on se trouve. Lorsqu’on est conscient et qu’on accepte la situation dans laquelle on se trouve, on peut alors prendre la bonne résolution de se confier en Christ afin d’être déchargé de tous fardeaux. 2. Se fixer des objectifs clairs et réalistes Les petites victoires du quotidien nous aident à progresser pour atteindre la grandeur. Si nous plaçons notre confiance en Dieu dans les objectifs que nous nous fixons, il est fidèle pour nous emmener au succès escompté. 3. Passer à l'action malgré la peur La peur bloque l'action mais lorsqu'on marche par la foi en faisant confiance au Seigneur, il nous donne sa paix et nous conduit à la victoire. 4. Développer les compétences Dieu ayant donné à chacun de nous des talents, il est de notre intérêt de travailler sur les compétences que nous possédons afin de les faire valoir avec l'appui du Saint-Esprit. Bien-aimés, Dieu a des projets de bonheur et de paix pour nous, ne laissons pas place aux inquiétudes mais faisons constamment confiance à Dieu. Que Dieu vous bénisse !

Le triomphe de la Grâce (1)

Shalom ! Meilleurs à tous pour 2024 ! Merci de nous rester fidèle encore cette année, en ce premier dimanche de l’année. Nous vous proposons le premier sermon de l’année ci-dessous, merci de le lire jusqu’au bout ! Dans son étymologie, le substantif triomphe signifie : honneur, accueil chaleureux réservé à l’intention de celui qui a remporté le succès dans une bataille. C’était ce genre d’honneur que les Romains rendaient à un général qui revenait victorieux d’une bataille lors de son entrée à Rome. « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance ! » ; une nouvelle année, une nouvelle pensée, un nouveau thème. Par ailleurs, le Seigneur a voulu que nous parlions encore de la Grâce, un sujet qui ne peut s’épuiser ; il nous a cette fois inspiré sur « le triomphe de la Grâce », la référence ci-haut mentionnée, le thème qui va nous accompagner tout le long de l’année. C’est l’apôtre de la Grâce, qui avait l’avantage de maîtriser les recoins de la loi, Paul, que Dieu a utilisé afin de nous transmettre correctement le message de la Grâce. Les voies de Dieu... « Nous n’ignorons pas les desseins de Satan », dit-il dans le verset 11 de ce même chapitre. Il y a donc une guerre, le diable ayant mis à prix les têtes de tous ceux qui appartiennent à Christ. Cependant, grâce soit rendue à Dieu pour ta vie, ta famille, le Congo (la sérénité post-électorale), l’église Parole éternelle qui totalise bientôt ses 18 ans d’existence. Paul rendait grâce à Dieu en dépit de tous les malheurs qui lui arrivaient ; dans les chaînes, traîné dans les sanhédrins, devant les rois. Si tu veux avoir, ne serait-ce qu’un petit aperçu de ce que Paul vécu, je t’invite à jeter un œil dans 2Corinthiens 11 :25-27. Paul est un homme très fort qui a tenu le coup malgré tout. Tenez-le pour dit : celui qui est en Christ ne connait pas de défaites, même pas un semblant de défaites. Il ne perd aucun combat, celui qui est en Christ et en qui Christ demeure, même quand tous les signaux indiquent qu’il a ou est en train de perdre. Tant que tu es en Christ, la victoire est ton partage. Dieu est le dépositaire de la Force en nous, et distribue la Victoire à ses enfants à travers Jésus-Christ (1Co 15 :55- 57). Voici une bonne nouvelle pour toi : celui qui est en Christ ne meurt pas quand bien-même il serait mort (physiquement). Si la mort a déjà été vaincue par le Champion de la Victoire, que dire de ta petite situation ! Autant que la Grâce nous qualifie, autant elle nous fait triompher. Mais, comme disent les hommes : « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Il faut que Christ te fasse gagner les batailles de ta vie, quand tu as gardé la foi après avoir traversé les tentations et les épreuves la tête haute. Par la grâce de Dieu, nous aurons l’occasion d’exploiter en détails ce thème durant l’année. Revenez-nous ! Que Dieu vous bénisse !

Marcher avec Je Suis (4)

Nous sommes encore dans notre grand thème : « Avant qu’Abraham fût je suis » avec comme sous thème « marcher avec Je suis ». Le dimanche passé nous parlions de Noé qui était juste et intègre et qui marchait avec Dieu, Et aujourd’hui nous avons un autre homme qui marcha avec Dieu, il s’agit d’Abraham. Abraham a écouté Je suis et voilà pourquoi il a commencé à marcher avec Lui mais c’est à 99 ans que Dieu lui dit expressément de marcher devant sa face et d’être intègre. Cela implique qu’il n’y a pas d’âge pour marcher avec Je Suis. Cette recommandation qui tombe à 99 ans à Abraham ne marque pas le début de sa marche avec Dieu, car il a commencé a marché avec Dieu à 75 ans, mais à 99 ans Dieu lui demande expressément de marcher devant sa face et à être intègre. Abraham était-il en train de se décourager dans sa marche avec Dieu ? A-t-il perdu l’enthousiasme qu’il avait lorsqu’il a entendu pour la première fois Dieu en 75 ans ? Il y en a qui disent ça traine avec Dieu, mais Dieu t’encourage ce matin de pouvoir marcher avec Lui. Il se présente à Abraham comme étant le Dieu Tout Puissant pour le rassurer qu’il n’a besoin de personne pour réaliser les promesses faites. Pourquoi te fatigues-tu de marcher devant la face de Dieu à cause de la vue des méchants qui prospèrent ? Aujourd’hui le Seigneur te dit : « marche devant ma face ». Marche devant ma face, pour que je contrôle ce que tu fais, pour que je te protège, te façonne. C’est dans la présence de Dieu Que toute destinée se façonne et c’est devant la face de Dieu ou la présence de Dieu que nous bénéficierons de la faveur de Dieu et de sa bénédiction. « Marche devant ma face » veut dire marche selon ma volonté, sois animé constamment de la pensée de la présence de Dieu. Si nous voulons marcher avec Je suis nous devons garder présent à l’esprit de sa présence. Dieu ne nous abandonne pas même dans les moments difficiles, Il est toujours avec nous car il a promis de ne jamais nous abandonner. Du reste c’est dans le moment difficile que nous pouvons expérimenter la communion et la visitation de Dieu. En marchant devant la face de Dieu nous sommes rassurés de sa protection. Ne jamais désespérer et croire que Dieu nous abandonne, même quand nous dormons lui ne sommeille ni ne dort car il veille sur nous. Si tu es conscient que tu marches avec Dieu alors tu es dans sa volonté et il te voit. Abraham devrait savoir que Dieu était avec lui et il comptait chacun de ses pas. Dieu voit tous les hommes et surtout ses enfants (Psaumes 34.15 ;138.6). La marche avec Dieu est celle qui se fait dans l’humilité. La marche avec Dieu est soumise aux exigences. La première exigence est l’intégrité. Dieu demande à ABRAHAM d’être intègre ; transparent, être honnête, l’intégrité est voisine de la fidélité. Pas de marche avec Je suis dans l’hypocrisie, dans la duplicité, pas de marche avec Dieu lorsqu’on est faux. Et Dieu veut qu’Abraham améliore sa marche, de ne rien faire par lui-même mais d’avoir toujours le regard fixé sur lui. Quelles que les actions faites pour Lui, Dieu te demande toujours d’être correct, intègre. Nous avons besoin d’intégrité dans notre marche avec Dieu. Soyons intègres dans le peu de responsabilité que Dieu nous donne pour servir d’exemple aux générations futures, car le serviteur de Dieu marche dans l’intégrité (PSAUMES 101:6). La deuxième exigence est l’alliance. A six reprises dans Genèses 17 Dieu reprend le mot alliance. L’alliance avec Dieu est perpétuelle. En plaçant Abraham sous alliance avec Lui, Dieu prend l’engagement de marcher avec lui, de marcher avec lui sous contrat et il lui donne le signe de cette alliance à savoir la circoncision. C’est dans l’alliance que tout le plan de Dieu se réalise. Sous alliance l’homme devient un partenaire privilégié pour la réalisation des promesses. Lorsqu’une personne trahit Dieu c’est son alliance avec Lui qu’il trahit. Ceux qui marchent sous alliance avec Dieu sont sous sa protection. C’est dans le cadre de l’alliance que Dieu fit avec Abraham qu’Il pouvait déclarer de ne pas toucher à ses oints et de ne pas faire du mal à ses prophètes. Sous alliance avec Dieu il y a la garantie d’arriver à la destination temporaire et éternelle. Du reste, dans une alliance chaque partie doit remplir ses engagements. Marcher avec « Je Suis » est la meilleur alliance qu’un homme puisse faire. Jésus est le garant d’une alliance plus excellente (Hébreux 7 : 22). Quiconque entre en alliance avec Dieu bénéficie tout de lui et tout ce qui est en Lui et cela pleinement. Que Dieu vous bénisse.

Marcher avec je suis (3)

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Marcher avec je suis (2)

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MARCHER AVEC JE SUIS (1)

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voir je suis et se réjouir (F)

Ce message est la suite du cinquième élément que nous avions vu la fois passé qui était le sacrifice d’Isaac. Pour Rappel, voici les différents éléments que nous avions vu : la parole de Dieu, accueillir Je Suis, se tenir dans sa présence, donner la dîme de tout, le sacrifice d’Isaac et aujourd’hui nous verrons : « L’épreuve d’Abraham ». C’est Dieu lui-même qui mit Abraham à l’épreuve et cette dernière vient toujours après quelque chose. Même si nous avançons dans nos vies mais ce sera avec épreuve. C’est sur le lieu que Dieu indiqua à Abraham que ce dernier se trouva pour offrir Isaac. Dieu attendait Abraham au lieu où il lui avait indiqué. Frères et sœurs, notre obéissance à Dieu ne doit pas être globale mais détaillée ; elle doit l’être jusque dans le moindre détail. N’oublions pas qu’Abraham est un homme sensible ; de la même manière qu’il a entendu Dieu quand il était à Ur en Chaldée, de la même manière, il entendit Dieu lui indiquer le lieu où il dû offrir. Par sa sensibilité, il sut que Dieu ne pouvait l’égarer. Certaines fois nous passons à côté de l’accomplissement des promesses de Dieu à cause de la désobéissance à l’instar de Saül qui fit le sacrifice en sa manière et non comme Dieu le voulut. Bien-aimés, Dieu n’a pas besoin de ton organisation mais de ton obéissance car la désobéissance est coupable comme les autres péchés. Dieu attendait Abraham sur le mont Morija car il avait un programme avec ce lieu et c’est le même lieu que Dieu choisit pour y bâtir le temple. Frères et sœurs, obéissons à Dieu sans nous poser des questions car derrière tout acte d’obéissance se trouve une bénédiction. Sois là où Dieu te veut dans l’épreuve alors, la bénédiction sera ton partage. Dieu sait bien te localiser plus que Google car il est le Dieu de géolocalisation. Du reste, Morija signifie : « choisi de l’Éternel ». Et au temps de David, ce lieu s’appelait Aravna qui signifie : « Jireh de Joie ». Ainsi, lorsque vous vous retrouverez au lieu vous indiqué par Dieu, alors vous crierez de joie. Qu’il plaise au Seigneur de te faire crier de joie. Heureusement qu’Abraham a l’oreille pour entendre, et il pouvait bien entendre la voix de l’ange de l’Éternel qui l’appela des cieux pour lui dire de ne pas faire du mal à l’enfant et Dieu arrêta sa main. En fait, Dieu ne cherchait pas Isaac mais le cœur d’Abraham. Et voilà par son obéissance le cœur de Dieu s’ouvrit en sa faveur et l’Éternel jura par lui-même. Dans l’épreuve, Dieu veut voir jusqu’où vous pouvez aller avec lui. Bien-aimés, même lorsque vous endurez et subissez, apprenez à garder le témoignage ; n’abandonnez pas Dieu dans l’épreuve. Dieu veut connaitre notre cœur par l’épreuve pour vérifier si le retour est bon. Dans le cas, d’Abraham, Dieu lui dit : « Je sais maintenant que tu me crains ». Il savait qu’Abraham le craignait désormais car il réussit à l’épreuve. Ne pas refuser de donner Isaac est la preuve qu’Abraham craint Dieu. Le Dieu omniscient veut des preuves, il veut un bon retour de notre relation avec lui. Bien-aimés, ne refusons pas à Dieu ce que nous ne pouvons pas garder, donnons- lui notre vie et il nous donnera la vie éternelle ; donnons à Dieu ce qui a de la valeur, nous devons accepter d’offrir Isaac pour garder Dieu. Si Dieu nous demande quelque chose sachons que nous ne perdons rien. Si Abraham n’eût obéi à l’appel de Dieu, son plan sur sa vie ne se serait pas accompli. En fait Dieu veut confirmer qu’il est capable de réaliser ce que sa parole a déclaré mais pour y arriver et en être bénéficiaire Abraham devrait réussir dans l’épreuve. Que Dieu vous bénisse !

Voir je suis et se réjouir (E)

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voir je suis et se réjouir (D)

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VOIR JE SUIS ET SE REJOUIR (C )

Nous sommes en train de décortiquer à travers ce thème, les éléments qui ont fait la joie d’Abraham lors de sa rencontre avec le Christ. Et aujourd’hui nous parlerons du troisième élément qui est : « Se tenir dans la présence de Je suis ». Après avoir mangé, Abraham ne resta pas sous sa tente mais il accompagna ses visiteurs. Pendant qu’ils marchaient, l’ange de l’Eternel se mit à parler à Abraham. Si Abraham était resté dans sa tente il ne serait pas entré dans le secret de Je Suis, certainement il avait affiché une attitude qui poussa Je Suis à lui révéler ce qui devait arriver à Sodome. Bien-aimés apprenons à marcher avec Je suis. Notre attitude peut déclencher quelque chose dans le cœur de Dieu aussi longtemps que nous voudrions être à ses côtés, il sera toujours avec nous. Le désir de Dieu est de demeurer au centre de notre vie, invitons-le à marcher avec nous et ne le laissons pas aux pieds de notre lit mais confions le tous les aspects de notre vie. Si nous marchons avec lui en tout temps et en tout lieu, le péché s’éloignera de notre vie. Prier ne doit pas être un lourd fardeau pour nous mais cela doit être un plaisir. Après que ces hommes parti, Abraham se tint encore dans la présence de l’Eternel. Frères et sœurs tenons-nous régulièrement dans la présence de Dieu comme David. Soyons amoureux de sa présence (Psaumes 27 : 4). Ne cherchons pas d’abord la longueur du temps dans la présence de Dieu mais plutôt la qualité du temps. C’est après l’avoir contemplé qu’Abraham a parlé à Dieu, il a intercédé en faveur du peuple de Sodome et il fut exaucé. Nous devons savoir que lorsque nous prions nous ne parlons pas à un homme mais à Dieu, Il nous écoute et nous exauce. Nous ne devons pas nous agiter dans la prière, Dieu peut se révéler même dans un murmure doux et léger. Ainsi s’accomplit ce que l’Ecriture dit : « Abraham crut à Dieu et il fut appelé ami de Dieu » (Jacques 2 :23). Jésus n’a pas changé pour celui qui aime sa présence, qui le craint et médite sa parole il méritera d’être appelé son ami. Cela est possible pourvu que tu te tiennes dans sa présence (Jean 15 :15). Que Dieu vous bénisse !

Voir Je suis et se réjouir (B)

Nous nous réjouissons ce matin d’être dans la présence du Roi des rois, parce qu’il est celui qui fait notre joie. « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui. » (Verset 56). Voilà ! Ce passage fera encore l’objet de notre partage ce matin. Cela atteste que Christ et Abraham s’étaient croisés. Au chapitre 12 de Genèse le Seigneur s’adresse à Abraham en ces termes : « …Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi ». Et Abraham obéit à la parole du Seigneur. Nous sommes en train de décortiquer à travers ce thème, les éléments qui ont fait la joie d’Abraham lors de sa rencontre avec le Christ. Le dimanche dernier, nous avions vu le premier élément qui fit la joie d’Abraham en occurrence : 1) la parole de Dieu. Voyons ensemble les autres éléments : 2) Accueillir Je suis : Nous lisons Genèse 18 :1-5 ; dans ce passage, Abraham était assis devant sa tente et vit trois hommes venir à lui. La bible dit qu’il courut malgré son âge avancé. La raison de sa course fut la joie de voir celui après qui son cœur à toujours soupiré. Abraham était un homme sensible, il sût que Je suis faisait partie de ces trois personnes. Abraham fut certainement un habitué de la présence de Dieu pour sentir la présence de Je suis parmi ses visiteurs. Au verset 3, Abraham tint ces paroles : « Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur ». Il ne s’adressa pas aux trois hommes directement, mais il donne la révérence à celui qui en est digne à savoir « Je suis ». Abraham n’avait pas dit : « Si j’ai trouvé grâce à vos yeux », mais « à tes yeux ». Par cette parole, Abraham voulait en fait dire : « Ne passe pas loin de ton serviteur ». Frères et sœurs, lorsque Je suis entre dans votre maison, quelque chose doit inévitablement se passer. Ne soyons donc pas distraits lors de la visitation du Seigneur dans notre vie comme les habitants de Jérusalem (Matthieu 23 : 37). Abraham reçut la promesse de devenir une grande nation cependant le Seigneur ne lui donna aucune précision par rapport au temps de son accomplissement. Cependant, ce jour-là, le Seigneur lui donna de la clarté. Voici ce que la bible dit dans la suite : « Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge: et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants. Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. L'Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Eternel? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils. Sara mentit, en disant: Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit: Au contraire, tu as ri » (Verset 11 à 15). Jésus ne visite pas comme Elisée ! Ce dernier se mit à demander les besoins de la femme. Par contre Jésus visite avec un programme de bénédiction. Christ ne peut pas se mettre à demander ce dont vous avez besoin, quand il visite, quand il entre dans votre maison, il vient réaliser ses desseins, il entre avec une mission précise. La visite de ces hommes chez Abraham avait un but. Le Seigneur devait donner le timing de l’accomplissement de la promesse. Sara se dit incapable de mettre au monde vu son âge avancé oubliant que cela n’avait rien à voir avec les mérites mais à cause du programme de visitation de Dieu. Accueillir Jésus chez soi, c’est accueillir son grade, c’est aussi accueillir les choses auxquelles on ne s’attendait pas. Accueillir Jésus c’est aussi accueillir le salut. Ainsi il dit à Zachée : « Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham» (Luc 19 :9). Puisque vous êtes aussi un fils ou une fille d’Abraham, il vous visitera aussi. Accueillir Jésus change la destinée nos familles. Frères et sœurs, mettons Jésus à l’aise dans nos familles, faites de sorte qu’il se sente à l’aise. Pour ce faire vous devez bannir tout ce qui le met mal à l’aise à l’exemple de la musique mondaine. Prenez des initiatives comme la prière d’ensemble. Comment répondez-vous lorsqu’on frappe à votre porte ? Vous ne savez pas la personne qui vient vous visiter. Soyez dans la joie lorsque vous êtes visités. Bien-aimés, faites du bien à ceux qui vous visitent, accueillez-les bien parce que vous accueillerez aussi les bénédictions par la même occasion. Que Dieu vous bénisse !

Voir Je Suis et se réjouir

Nous restons et demeurons encore dans notre thème de l’année et ce matin, nous allons nous arrêter sur ce qui a réjouit Abraham lorsqu’il rencontra « Je Suis ». En lisant le verset 56 du passage mentionné ci-haut, nous pouvons comprendre et attester que Jésus a existé avant son entrée dans le monde, il a existé bien avant. C’est pourquoi il est le « Je suis ». Bien-aimés, Jésus est le créateur de toute chose. Dans sa conversation avec les juifs, Christ emmena les Juifs à avoir la bonne attitude, la bonne disposition de celui qu’ils appellent leur père à savoir Abraham. Ce dernier était dans la joie de voir le jour du Christ alors que les juifs eux, ne le furent pas ; voilà pourquoi ils cherchèrent à le tuer. Abraham dans son idolâtrie, cherchait le Dieu véritable. En le rencontrant, il tressaillit de joie parce que son attitude était noble. Il pouvait comprendre que le Dieu qui lui parlait était différent des idoles qui ne lui avaient jamais adressées une seule parole. En effet, les idoles ne parlent pas et n’entendent pas non plus. Nous allons voir quelques éléments qui ont poussés Dieu à aller à la rencontre d’Abraham pour accomplir les projets du salut du monde entier. Quels sont les éléments qui ont fait la joie d’Abraham à la rencontre de Je suis ? 1° LA PAROLE DE DIEU : Les yeux d’Abraham n’ont pas vus Dieu pour la première fois lors de leur rencontre mais Abraham a tout simplement entendu la parole de Dieu (Genèse 12 :1-4). Non seulement qu’il a entendu mais il a aussi obéi à la parole qui lui fut adresser. Ainsi la bible déclare : « il partit comme l’Eternel le lui avait dit ». Abraham n’a pas vu mais il a entendu et cela fut l’élément déclencheur de sa joie. Bien-aimés dans la Seigneur, désirons la parole de Dieu comme les nouveau-nées qui désirent le lait maternel. En posant cet acte d’obéissance à la parole de Dieu, Abraham ne savait pas qu’il était en train de faire la chose qui lui vaudrait le rang de Père de la foi et de Père des nations. A cause de cela, il deviendrait également une source de bénédiction pour toutes les familles de la terre. La foi d’Abraham est le fruit de sa joie d’avoir croisé « Je suis ». C’est la joie d’Abraham qui a soutenu sa foi c’est pourquoi, joyeux d’entendre la parole de Dieu il ne pouvait qu’obéir et partir selon la parole qu’il entendit. Bien-aimés dans le Seigneur, soyez ces personnes qui se réjouissent lorsqu’elles écoutent la parole de Dieu mais surtout celles qui la mettent en pratique. Dieu se révèle aux hommes de différentes manières: il a utilisé le buisson ardent pour se révéler à Moïse. L'Eternel utilise les miracles, les signes et les prodiges pour que l’on croit en sa parole cependant, il passe par sa parole pour nous parler. Le miracle est la cloche qui attire notre attention pour que Dieu nous parle (Romains 4 :3). Dieu tient compte de notre manière de recevoir la parole et de notre capacité de la mettre en pratique. La bible déclare : « Heureux sont ceux qui écoutent la parole et qui la mettent en pratique… » (Luc 11 :25-28). Malheureusement beaucoup d’enfants de Dieu sont des auditeurs oublieux, ils écoutent la parole sans la mettre en pratique ce qui fait que rien ne bouge dans leurs vies et par conséquent, ils ne peuvent pas vivre les miracles. Dieu a la capacité de déverser sa parole en nous, comme a fait avec Pierre (Mathieu 16 :16). Frères et sœurs, aimons la parole de Dieu et mettons-la en pratique. Il est donc anormal de venir dans la présence de Dieu, d’entendre sa parole et de rester indifférent et on ne peut pas voir Jésus et se fâcher. Si voir Jésus ne vous donne pas la joie, alors qu’est ce qui vous donne la joie ? Les choses du monde si fortes et puissantes qu’elles soient ne donnent jamais la joie, elles laissent toujours un vide en nous mais c’est la parole de « Je suis » qui nous comble totalement. Bien-aimés, la parole de Dieu doit soutenir notre foi et elle doit nous donner la joie de faire les choses que Dieu nous recommande. Que Dieu vous bénisse !

Les dispensateurs de diverses grâces

CULTE DU DOMINICAL DU 17 OCTOBRE 2021 – Centre Evangélique La Parole Eternelle Orateur : Pasteur Guy Amani Thème : « Les dispensateurs de diverses grâces » Sous-thème : « Ce qu’on attend d’un DG, c’est qu’il serve (H) » Passages : 1 Pierre 4 : 10 ; Matthieu 20 : 1 - 16 Cette portion de l’écriture que nous lisons relate le récit de la parabole des ouvriers loué à diverses œuvres que nous avons abordée dans le dernier message (g). En abordant ce thème nous avions tiré deux leçons : 1. Le Seigneur a besoin des serviteurs pour la moisson 2. Le maître n’aime pas le chômage dans son royaume. La troisième leçon que nous aborderons aujourd’hui et que nous intitulons « un denier », c’est « la récompense ». Bien aimé, nous devons savoir qu’un jour, chacun de nous sera récompensé de ses œuvres. Même ceux qui font le mal ! Chacun aura sa part. Le maître reviendra et la rétribution le précède. La première chose que Christ fera, sera d’établir son jugement par rapport à la façon dont nous le servons. Nous serons tous devant son tribunal. 1 Corinthiens 3 : 8 : « Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail ». La justice de Christ ne sera pas d’abord liée au salut, mais aux œuvres. Et dans ce texte, nous voyons que lorsque le maître paie le salaire de ses ouvriers, c’est par les derniers qu’il commence. Et contre toute attente : « Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier » (verset 9). Signalons que ces derniers ouvriers sont allés travailler à la vigne sans convenir d’une rémunération quelconque, conscients qu’ils ont été recrutés alors que la journée de travail était quasiment consommée. Pour ces ouvriers, recevoir un dernier était une surprise car cela représentait le salaire minimum de celui qui travaillait toute la journée. Un denier, payé au dernier, est une preuve que le Seigneur paiera bien celui qui le sert. Cela montre la bonté et la générosité du cœur du maître de la moisson. En effet, il pouvait donner la moitié du denier, voire le quart ou encore moins du quart à ces ouvriers de la dernière heure. Quand ils perçoivent leur salaire, c’est donc avec une très grande joie. D’un autre côté, il y a le désarroi chez les ouvriers qui avaient débuté leur travail dès le matin. Ils s’attendaient à recevoir plus mais lorsqu’ils furent reçus par le maître, ils commencèrent à murmurer oubliant qu’ils avaient un accord stipulant combien ils seraient payés à la fin de la journée. Frères et sœurs, ces ouvriers n’avaient aucune raison de murmurer parce qu’ils ne reçurent que la somme qui leur était promise. Vu du côté de Dieu, tout était correct mais du côté de l’homme, les choses n’étaient satisfaisantes. Avec les ouvriers de la première heure, le Seigneur tient à ses engagements. Tandis qu’avec les ouvriers de la onzième heure, le Seigneur les surprend. Bien-aimés, il y a une leçon à retenir ici. Sachez qu’il y a un denier (récompense) qui pèse par rapport à d’autres. Ces ouvriers de la première heure pouvaient interroger le maître en ces termes : « tu nous traite à égal ? ». Vous pouvez tous recevoir la même chose, mais c’est la manière dont vous recevez la chose qui fera la différence. En réalité, le problème ici, c’est l’esprit de comparaison qui était dans le chef des ouvriers de la première heure. Ces derniers pouvaient tout simplement louer le maître parce qu’il avait répondu à ses engagements. Frères et sœurs, nous devons apprendre à vous réjouir de la récompense que vous recevez du Seigneur, ne la comparez pas à celle des autres. Dans Jean 21 : 18-22 nous voyons que l’apôtre Pierre voulait aussi se comparer aux disciples. Mais le Seigneur réprima son attitude. Bien-aimés dans le Seigneur, Pourquoi regardez-vous à ce qui arrive à l’autre ? En quoi cela vous apporte-t-il ? Que vous importe que l’autre soit plus béni que vous ? Après que Pierre ait fini de parler, la bible dit que Christ lui dit : « suis-moi ». Les arrangements que le Seigneur avait pris avec Jean ne concernaient pas Pierre. Il devait s’attendre tout simplement à sa rétribution sans se comparer. Il y a malheureusement beaucoup de serviteur qui, à force de se comparer tombent dans la jalousie, sont devenus amers ou s’engagent dans une courses pour ressembler à d’autres, ils veulent avoir ce qu’ont les autres. Bien aimé, préoccupons-nous de ressembler à Jésus car c’est lui notre référence. A cause de cet esprit de comparaison qui animaient les ouvriers de la première heure, voici ce qu’ils dirent au maître : « Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur » (verset 12) et à au maître de leur répondre : « Mon ami, je ne te fais pas tort ; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en (verset 14). Trois choses sont à tirer de cette réponse : 1. ce qu’ils ont reçus, c’est ce qui leur avait été promis. La fidélité de Dieu. 2. Les largesses du Seigneur ne peuvent lui être reprochées. Le Seigneur fait ce qu’il veut de ses bénédictions 3. Ne jamais voir de mauvais œil les bontés de Dieu : Ceci est synonyme de la jalousie. Cela pousse aux murmures et cela est un manque de considération à l’égard du maître. Frères et sœurs, nous devons apprendre à bénir le maître pour la bénédiction des autres. Si vous regardez le maître avec un mauvais œil pour ses bontés, il risquerait de vous chasser de sa présence. La leçon principale que nous transmets cette leçon, c’est que les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. Cette leçon nous concerne, nous du temps de la fin, les ouvriers de la dernière heure. Il n’est jamais tard d’entrer dans la moisson du maître. Le Seigneur nous dit aujourd’hui : « venez, vous aussi, à ma vigne, vous serez surpris par la manière que je vais vous traiter. Mes bontés ne sont pas limitées ». Que Dieu vous bénisse !

DG, écoute ton maître Pasteure Thérèse Amani

Shalom frères et sœurs ! Dans le passage de l’évangile que nous avons mentionné, la bible nous relate l’épisode où notre Seigneur fut transfiguré devant ses disciples. Ce jour-là, devant les disciples Pierre, Jacques et Jean, Moïse et Elie apparurent pour s’entretenir avec le Christ dont le visage rayonnait de gloire. Emerveillé par la gloire de Jésus, le disciple Pierre prit l’initiative de proposer de construire trois tentes sur le lieu, dont une serait pour son maître, une pour Moïse et l’autre pour Elie le prophète. Quoique cette intention fût bonne, cela ne reflétait pas la volonté de son maître. Avant de faire quelque chose « DG », apprenez à exercer l’écoute. Vous pouvez être animé d’une bonne intention, mais est-ce la volonté du maître? Pourquoi écouter ? Parce que le monde dans lequel nous vivons émet des sons de diverses natures. Christ pouvait dire dans Jean 17 :15 : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal ». Oui bien-aimés, dans la diversité des sons que nous percevons, seule la voix du maître doit être écoutée. Comment exercer l’écoute ? Bien-aimés, c’est dans la prière. L’éternel aime ceux qui sont prompts à écouter. Il pouvait dire à propos de Marie (sœur de Lazare) qu’elle avait choisi la bonne part. Lorsque nous écoutons le Seigneur, alors, nous saurons faire de bons choix, et cela dans n’importe quel domaine. Pour le mariage, pour une orientation professionnelle etc. Frères et sœurs, nous devons écouter le Seigneur parce que nos destinées sont entre ses mains. C’est bien de servir le seigneur mais cela devra se faire dans une attitude de prière. Qu’est-ce qui se passe lorsqu’on écoute le Seigneur : La gloire du Seigneur se manifeste : C’est ce qui se passa lors de la transfiguration. Pierre demanda à Christ de construire avec son aval trois tentes : Une pour le Christ, une pour Moïse et une autre pour Elie. L’ordre n’est pas fortuit ici bienaimés. Christ renferme les deux car il est venu pour accomplir la loi. Alors la gloire de Dieu les couvrir. Cette gloire n’était qu’une préfiguration de la gloire à venir. Une gloire beaucoup plus grande. Mais pour espérer voir cette gloire frères et sœurs, il faut s’exercer à l’écoute. Ne pas écouter le Seigneur entraine beaucoup de dégâts. C’est ce qui arriva lorsque Christ était à Gethsémané pour sa dernière prière. La bible déclare que les disciples eurent du mal à prier avec le maître. Alors qu’il demanda instamment à ses disciples de veiller pour prier, ces derniers ne l’écoutèrent pas. Ainsi, lorsque les soldats vinrent l’arrêter, Pierre son disciple trancha l’oreille d’un soldat. Tout cela par manque d’écoute (Jean 18 : 10-11). Mais lorsque le même Pierre s’exerça à l’écoute de la voix du maître, il expérimenta la pêche miraculeuse (Luc 5 : 4-6). A cause de la désobéissance, Jonas connut aussi la mauvaise expérience de se retrouver dans le ventre du poisson. Quand on écoute le Seigneur, il nous précède là où il nous envoie. Christ est l’alpha et l’Oméga, il revient bientôt pour nous emmener dans la gloire. Pour nous ne pas rater cette occasion, nous devons rester sobre bien-aimés. La bible ne dit-elle pas dans 1 Pierre 4 : 7 : « La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière ». Ne ratons pas son avènement. Apocalypse 30 nous prévient qu’il y aura la grande tribulation après Christ. Bientôt il revient, exerçons l’écoute et marchons par l’écoute. Que Dieu vous bénisse !

CE QU'ON ATTEND D'UN DG : C'EST QU'IL SERVE (G)

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Un avenir fait d’espérance

Culte Dominical du 26 Juillet 2020 Orateur : Pasteur GUY AMANI Thème : « Un avenir fait d’espérance » Passages : Jérémie 29 : 11 ; 31-32.1 Corinthiens 9 :9-10 Nous sommes encore là ce matin et nous restons dans la pensée de l’espérance, Dieu dit qu’il connait les projets qu’il a pour nous. Arrêtons de penser que Dieu nous réserve de mauvaises choses ses projets sur nous sont des projets de paix et de bonheur afin de nous donner de l’Esperance. Le contexte de ce texte est peint de la manière que voici : à l’époque de Jérémie le prophète tout l’élite du peuple était emmené captif en Babylone sous le règne de Nebucadnetsar. Ce dernier n’a laissé en Israël que les pauvres. Et par conséquent le peuple en Babylone a commencé à prêter l’oreille aux fausses prophéties et en leur disant que bientôt il rentrerait en Jérusalem au lieu de se concentrer sur leur vie à Babylone c’est alors que Dieu envoie Jérémie le prophète pour leur parler de sa part et il s’adresse à tous les captifs qui sont à Babylone où ils devraient en principe tout faire pour y vivre et y demeurer car la délivrance ne serait pas aussi proche. En disant tout ce que Dieu voulait que les juifs captifs à Babylone soient réalistes. Et qu’ils arrêtent de vivre dans des rêveries inutiles Dieu déclare ; « Je connais » et quand Dieu dit ; je connais cela veut dire qu’il connait, donc rien ne peut lui échapper. Nous insistons sur la toute connaissance de Dieu, il connait le passé, le présent et le futur. Dieu connait, voit et sait ce qu’il fait. Il a la capacité de rendre possible ce qu’il connait, il veut nous réassurer pour que nous puissions toujours compter sur lui. « Le projet » veut dire : le dessein, le plan, ce qui est sur le cœur de Dieu pour nous, d’autres versions traduisent les projets par pensée, dans le projet, il y a ce que l’on veut faire et comment le faire. Monter un projet c’est se fixer l’objectif et aussi le moyen pour le réaliser. Dix pas pour réaliser un projet : Clarifier l’idée, faire l’état de lieu, élaborer le budget prévisionnel, Formaliser le projet, trouver les partenaires, Bâtir le plan d’action, Communiquer, réaliser le projet, évaluer le projet et rendre compte, prolonger l’action. Tous ces dix pas sont connus par Dieu et quand Dieu a un projet en tête il a tout le moyen pour atteindre son objectif et tous ses dix points ne sont qu’un pour lui. C’est ce qu’il faisait pour Juda, mais Juda ne comprenait pas et ne le savait pas voilà pourquoi il a envoyé son serviteur le prophète Jérémie pour leur rassurer des projets qu’il a pour eux. En fait, Jérémie fait une mise en garde pour demander au peuple de ne pas perturber l’exécution du plan de Dieu, à ne pas se laisser entrainer par de fausses espérances. Nous ne sommes pas des chantiers abandonnés, ne nous laissons pas distraire, Dieu est à l’œuvre même dans un temps comme celui-ci. Nous sommes des projets bien étudiés et bien élaborés par Dieu où tout est calculé pour que ses projets s’accomplissent. Dieu dit qu’il connait les projets qu’il a formés sur nous. Les projets sont formés non pas sur les choses inanimées mais sur nous. Et Si Dieu travaille, il le fait sur nous (1 Corinthiens 9 :9-10). Nous appartenons au Dieu, Très-Haut, nous sommes les troupeaux de son pâturage, il fait que toute chose travaille pour notre bien (Romains 8 :28). Dieu travaille pour donner un futur glorieux à son peuple, en dehors de lui, il n’y a aucune institution capable d’en procurer. L’homme a pour mission de faire sa part et quand le temps de Dieu sera arrivé, Dieu réalisera le projet qu’il a pour nous. Donc chacun doit faire sa part : il est bon de dire moi je serai mais qu’est-ce que tu fais pour être ce que tu seras ? En attendant le futur exploite le temps présent, chacun doit faire sa part de responsabilité. Travaillons donc car nous sommes responsables de notre aujourd’hui. Jésus dit à chaque jour suffit sa peine car le lendemain prend soin de lui-même (Matthieu 6 :34 ). Un présent ou on n’est distrait nous ne permettra pas de vivre un avenir meilleur. Un avenir fait d’Espérance c’est la part de Dieu. Mais ne démissionnons pas de notre responsabilité d’aujourd’hui. Que Dieu vous bénisse !

« Le cri du réveil »

Culte Dominical du 19 Juillet 2020 Oratrice : Maman Thérèse AMANI Thème : « Le cri du réveil » Passages : Matthieu 25 :1-13 Ce matin, nous allons parler du cri du réveil. Ce cri est comme une voix que l’on pousse avec force pour aller au loin. Il existe plusieurs sortes de cris : on peut parler d’un cri de guerre, un cri des douleurs, un cri de frayeur, … Le cri dont nous parlons aujourd’hui doit pousser quelqu’un qui se trouve dans un état de sommeil vers un état de réveil. Malheureusement plusieurs ne sont pas sensibles au cri des serviteurs de Dieu, en disant non à la parole de Dieu. En quittant le confort du sommeil pour le réveil à la prière, nous serons sur le droit chemin, dans la bonne direction et les bénéfices qui en découleront seront incomparables au confort du sommeil. Le Seigneur avait sauvé toutes les dix vierges et leur avait donné des lampes allumées. Les folles n’avaient pas de réserve d’huile, tandis que les sages en avaient en réserve. Lorsque le cri est arrivé au milieu de la nuit, toutes se sont réveillées, sauf que seulement les cinq sages ont eu leurs lampes allumées. Les vierges folles ressemblent à des chrétiens qui travaillent pour le Seigneur, et arrivent à s’épuiser faute de sensibilité au Saint-Esprit. Frères, sœurs, Allumons nos lampes, souvenons-nous des jours de notre conversion et désirons toujours la plénitude du Saint-Esprit. Le cri de ce matin est adressé à l’église, aux enfants de Dieu. La question qui nous est posée est de savoir si nous entretenons toujours nos lampes. Pour aller dans la bonne direction, vers le Seigneur, notre vie doit être mise en ordre, en étant sensible au Saint-Esprit. Le Seigneur Jésus insiste sur le jour de son retour et fait une comparaison avec le jour où Lot et sa famille étaient sortis de Sodome et Gomorrhe (Luc 17 : 28-33 ; Genèse 19 : 12-26). Le cri du réveil peut s’adresser à une personne, à une famille, ou même à une nation, et dans le cas d’espèce, c’est toute la famille de Lot qui avait entendu ce cri. Malheureusement la femme de Lot, à cause de son cœur qui s’attachait encore à Sodome, a été transformée en statue de sel en se retournant en arrière. Le monde va de mal en pire et les souffrances ne font qu’augmenter, malgré cela, tenons ferme car le Seigneur Jésus revient bientôt. Pierre face au chant du coq, a pleuré et s’est repenti, tandis que Judas, face aux remords, il s’est suicidé. Bien aimé, que ce cri du réveil nous amène à revenir au Seigneur, car sa grâce est encore disponible. Que Dieu vous bénisse !

« Ce qui me donnera de l’espérance »

Culte Dominical du 05.07.2020 Orateur : Pasteur GUY AMANI Thème : « Ce qui me donnera de l’espérance » Passage : Lamentations 3 : 19-23 Nous revenons encore sur ce texte, car la parole de Dieu ne s’épuise jamais. Dans le monde, il existe des choses qui nous propulsent, nous donnant même des ailes, par contre il y a certaines qui nous abattent, nous attirant plus vers le bas. Comme l’a fait le prophète Jérémie, chacun de nous doit s’appuyer sur des choses qui lui donnent de l’espérance, et non se laisser abattre par celles qui lui tirent vers le bas. Car perdre l’espérance c’est perdre le courage de continuer. Sachons que le chrétien est un homme ou une femme d’espérance. L’espérance est liée à la foi, elles marchent de pair et on ne peut les dissocier. La seule différence c’est le temps : la foi est au présent tandis que l’espérance est au futur (Hébreux 11 : 1). Retenons que l’espérance est le propre de l’homme, il est un signe d’imperfection de tout homme. Personne sur la terre ne peut dire qu’il est complet. Mais l’absence d’espérance peut signifier la perte de la vie. Frères, Sœurs, ne perdez pas l’espérance, mais sachez vous attacher aux choses qui vous donneront l’espérance (Ecclésiaste 9 : 4). L’écriture démontre qu’Abraham a espéré contre toute espérance, il a cru en Dieu qui pouvait redonner vie à ses membres usés. Bien aimé, nous devons avoir une espérance au-dessus du désespoir, de l’impossible et de nos limites. (Romains 4 : 17- 21) Voici deux choses qui peuvent nous donner l’espérance : 1° La promesse ou la parole de Dieu : l’espérance basée sur les promesses de Dieu nous maintient en vie, elle nous permet aussi de les attendre avec persévérance. Apprenons à rechercher les promesses divines dans notre vie, car Dieu ne promet que ce qu’il possède déjà (Psaumes 119 : 49 – 50 ; Romains 5 : 5). 2° La fidélité de Dieu : Dieu renouvelle ses bontés à cause de sa fidélité. (Psaumes 138 : 2) Même David a pu compter sur la fidélité de Dieu, lui qui l’avait délivré des griffes du lion ainsi que de la patte de l’ours, ne pouvait que le délivrer de la main du Philistin (1 Samuel 17 : 37). Pour nous chrétiens, notre espérance ne se focalise pas que sur les choses terrestres, mais aussi sur les choses célestes, car elle traverse la tombe jusque dans l’éternité. Ainsi Jésus-Christ devient notre espérance. Que Dieu vous bénisse !

« Car sa miséricorde dure à toujours 3 »

Culte Dominical du 28.Juin.2020 Orateur : Pasteur GUY AMANI Thème : « Car sa miséricorde dure à toujours 3 » Passages : Psaumes 118 :1-4, Luc 10 :30-37, Proverbes 3 :27-28. Béni soit Dieu qui nous donne encore un beau matin ensoleillé. Nous voulons continuer dans cette confession qui est plus forte qu’un simple cri mais une confession bien pratique. « Car sa miséricorde dure à toujours ». Ce matin nous avons un autre exemple qui nous encourage à exercer ou à pratiquer la miséricorde. Le contexte de ce récit commence par la question du docteur de la loi qui s’approche de christ et qui lui dit : « que dois-je faire pour hériter le royaume ?» Le Seigneur lui dit qu’il faut mettre en pratique la parole et aimer Dieu et son prochain comme soi-même, mais voulant se justifier le docteur fait semblant de ne pas connaître le prochain, c’est là que le Seigneur lui propose la parabole que nous lisons dans Luc 10 :30-37. Trois leçons sont à tirer de ce récit: 1. L’homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho. Jésus dit qu’il s’agit bien d’un homme, pas d’un animal ; c’est l’homme qui a besoin de la miséricorde. La plus grande leçon ici n’est pas celle de voyager vers Jéricho mais celle d’être humain. Le malheur est attaché à la nature humaine. Bien-aimé, Sache que si tu es un homme tu n’échapperas pas au problème un jour tu auras besoin de la miséricorde. Cet homme dans l’enseignement du maître n’est qu’une illustration de l’appel à la miséricorde. 2. Les trois passagers. Au verset 31. Nous voyons que le Seigneur parle d’un sacrificateur : un homme de Dieu qui est attaché au service du temple, un homme au service de Dieu mais qui passa outre. Le sacrificateur n’est-il pas celui qui constitue la courroie de transmission pour que le peuple soit béni. Notre service avec Dieu ne sera jamais authentique s’il ne s’intéresse pas à notre semblable. Au Verset 32 : L’image que le Seigneur donne est celle d’un lévite ; l’homme consacré à Dieu, un homme qui a donné toute sa vie au Seigneur et qui a choisi de vivre pour lui. Il est comparé à un homme de prière, priant beaucoup et parlant en langue mais dont le cœur est insensible à la miséricorde. Lui aussi comme le sacrificateur passa outre. Au verset 33. Nous voyons le 3e passager ; ce dernier est tout le contraire de tous les précédents, selon les juifs il est mauvais, mais c’est bien lui qui exerça la miséricorde. Il peut y avoir du bon dans celui qu’on considère comme mauvais. Le samaritain a retardé sa marche, son voyage, son horaire et il s’est dépensé jusqu’à se vider pour exercer la miséricorde. C’est en fait un samaritain qui nous enseigne aujourd’hui la leçon de la miséricorde. 3. La leçon que le seigneur donne à ce docteur de la loi : Lorsque tu as bien compris la leçon sur la miséricorde va et fais de même. Pratique et exerce la miséricorde. Le prochain n’est pas loin de toi mais celui qui est proche de toi et qui appelle à la miséricorde. Ce que Dieu veut de nous ce que nous pratiquions la justice et la miséricorde et que nous marchions humblement selon le Seigneur. En exerçant la miséricorde nous permettons aux autres de confesser que la miséricorde de Dieu dure à toujours. Que Dieu vous bénisse !

« Car sa miséricorde dure à toujours » (2)

Culte du dimanche 21 juin 2020 Orateur : Pasteur Guy AMANI Thème : « Car sa miséricorde dure à toujours » (2) Passages : Psaumes 118 :1-4. Mathieu 18 :23-35. Nous bénissons encore le Seigneur pour ce jour nouveau qu’il nous donne bien que confiné la parole de Dieu et la prière ne peuvent être confinées. Voilà pourquoi nous sommes là devant le trône de la grâce pour y rependre nos cœurs. Nous avons une confession à faire, laquelle doit venir de notre conviction : « Car sa miséricorde dure à toujours. » Nos seulement que nous devons proclamer que sa miséricorde dure à toujours nous devons aussi comprendre que, la miséricorde de Dieu est plus vieille que le monde, elle était là avant la création. La miséricorde, par définition ; c’est le cœur sensible de Dieu, Son cœur de pitié, son cœur qui ne veut pas voir son peuple rester dans la souffrance, La corde qui nous est tendue dans notre misère, la perche que Dieu nous tend pour nous tirer du gouffre et de la misère. Dans la miséricorde il y a la grâce, la restauration, la compassion et le pardon. Celui à qui Dieu fait miséricorde, il le restaure aussi et lui accorde de vivre une vie de sainteté, et un nouveau départ. Au retour du fils prodigue, il y avait la miséricorde du Père et le jugement du grand frère mais voyons tout de suite que la miséricorde du Père a triomphé sur le jugement du frère. Le grand frère était figé sur les biens perdus mais la miséricorde était sur la vie du fils perdu qui est revenu vers son père. Le Père ne fait aucun cas de l’héritage mais juste la miséricorde, ainsi Dieu regarde à ce que nous sommes pour lui plutôt que ce que nous faisons pour lui, Dieu nous regarde par rapport à l’alliance et à la communion que nous avons avec lui. Les hommes nous traitent par rapport à la rigueur de la loi, ils veulent que nous pussions subir la loi mais Dieu qui connait nos cœurs nous regarde de l’intérieur car il sait de quoi nous sommes faits et le pardon se trouve auprès de Dieu afin que nous le craignions. Dieu, en effet, veut que nous puissions le craindre, Il use de sa miséricorde sur nous pour nous apprendre à vivre pour lui (Psaumes 130:4). Le seigneur nous donne le modèle et le standard de la vie du royaume dans la parabole du serviteur impitoyable que nous trouvons dans Mathieu18:23-35. Alors que le serviteur a bénéficié de la miséricorde de son maître, lui a son tour a refusé de faire de même pour celui qui lui devait. Ne sommes parfois pas pareils à cet homme qui après avoir bénéficié de la miséricorde de Dieu nous refusons de l’accorder aux autres. Dieu veut que nous puissions quitter le stade des hommes pour arriver à son stade de miséricorde. Ayant été bénéficiaire de la miséricorde de Dieu, exerçons la aussi envers les autres pour permettre aux autres de déclarer : « Que ta miséricorde dure a toujours ». Même dans la prière il y a le principe de la miséricorde, nous sommes appelés à le faire pour les autres. Dieu t’a fait miséricorde fait aussi miséricorde, Dieu t’a pardonné toi aussi pardonne voilà le principe du royaume. Un temps difficile comme celui-ci la miséricorde doit être exercée. La miséricorde est un service que nous rendons et l’apôtre Paul nous invite à voir les entrailles de miséricorde envers nos semblables (Romains12 :8 ; Colossiens 3 :12). Regarde ton cœur pourquoi as-tu refusé d’exercer la miséricorde à ton frère? Demande à Dieu de te donner un cœur plein de miséricorde et nous confesserons tous : « Car sa miséricorde dure a toujours ». Que Dieu vous bénisse !

« Car sa miséricorde dure à toujours »

Culte Dominical du 07.06. 2020 Orateur : Pasteur GUY AMANI Thème : « Car sa miséricorde dure à toujours » Passage : Psaumes 118 :1-4 Voilà bien-aimés une confession à faire, une recommandation du Seigneur qui est cette parole : « car sa miséricorde dure à toujours… ». Il ne s’agit pas d’un cri mais d’une confession à faire de ce que Dieu est. Le psalmiste demande à Israël, à ceux qui craignent le Seigneur à faire cette déclaration de foi. Bien-aimés, c’est une déclaration tout terrain, qui peut être faite par quelqu’un qui est dans la souffrance ou dans la joie. Dans quelque situation que tu te trouves tu peux confesser : « car sa miséricorde dure à toujours ». La miséricorde de Dieu agit dans tous les sens : elle touche à notre passé, elle agit dans notre présent et prépare notre lendemain. La miséricorde touche à la personne de Dieu car il est miséricordieux (Exode 34). Le psaume136 nous démontre la miséricorde de Dieu dans toutes ses facettes ; Dieu exerce sa miséricorde depuis la création du monde jusque dans l’éternité. « Sa miséricorde dure à toujours » veut dire que la miséricorde de Dieu ne s’épuise jamais. La miséricorde c’est la nature sensible de Dieu, son cœur de pitié. Il y a dans la miséricorde de Dieu le pardon, le secours, la compassion et la grâce qui pousse Dieu à agir sans regarder au mérite des hommes. Bien-aimés, sans la miséricorde de Dieu le monde ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, nous ne serions pas enfants ou serviteurs de Dieu (Ephésiens 2 :3-5). Pour nous qui étions morts dans le péché, Dieu nous a rendu à la vie et nous a sauvés par sa miséricorde. Frères et sœurs, Dieu ne nous traite pas à cause de ce que nous avons fait mais à cause de ce que nous sommes pour lui ; même quand Il nous châtie, il le fait avec miséricorde non pas à la manière des hommes. La miséricorde se compare à une corde tendue à l’homme dans sa misère. La croix est le fruit de la miséricorde de Dieu. La miséricorde permet à l’homme d’avoir une ‘’seconde chance’’ (grâce), elle ouvre la porte à la restauration, elle conduit à un nouveau départ, elle est activée lorsque le pécheur se repent (Proverbes 28 :13). Pour un temps difficile comme celui-ci faisons confiance et implorons la miséricorde de Dieu. David refusa de tomber entre les mains des hommes mais dans celles de Dieu parce qu’il connaissait le cœur de son Dieu (2 Samuel 24 :14). Dans notre vie apprenons à supplier la miséricorde de Dieu car il ne passera jamais outre la détresse de l’homme. Que Dieu vous bénisse !

« Ce que le Père a promis. »

Culte Dominical Du 31.05.2020 Orateur : Pasteur Guy Amani. Thème : « Ce que le Père a promis. » Passage : Actes 1 : 4-5 ; 2 :1-4 ;14-21 Un jour de célébration, un jour glorieux et inoubliable, un jour non historique mais à vivre dans le présent: « la pentecôte », voilà le jour dont il est question. Quels que soient les temps et les époques, les hommes qui ont désiré la pentecôte l’ont vécu parce que c’est la volonté de Dieu. Raison pour laquelle ce jour ne doit pas être historique mais vécu. Son origine remonte déjà dans l’ancienne alliance où cinquante jours après la pâque, Israël devait célébrer la fête de semailles, de semaines ou de la moisson ou même encore la fête de prémices. Bien qu’ancienne cette fête n’est pas restée dans l’histoire, en effet, quelque chose de nouveau est appelé à se faire, et les disciples ont vécu la particularité de l’expérience de la pentecôte spirituelle. Ce qui se fêtait physiquement a changé pour être fêté spirituellement, quelque chose de nouveau est venue du ciel, ce n’est plus la terre présente au ciel son travail mais c’est le ciel qui présente à la terre son travail. Le grain de blé tombé en terre c’est Jésus, le pain de vie descendu du ciel, il est mort et ressuscité le 3e jour et 50 jours après sa mort il a accompli sa parole. Le jour de la pentecôte était la preuve que le travail accompli par christ fait ses preuves d’où le grain n’est plus seul car il a germé et a produit ses fruits (Jean 12 :24). La pentecôte juive n’était que l’ombre qui annonçait la pentecôte spirituelle que nous vivons aujourd’hui. Si le père a promis il le fera, car il est fidèle; Dieu ne peut te donner rendez-vous sans être là. Jésus connaissant la fidélité de Dieu, il dit aux disciples d’attendre jusqu’à ce que la promesse s’accomplisse. Ne faisons rien par nous-même mais attendons ce que le Père a promis. Bien-aimés dans le Seigneur, désirons ce que Dieu a promis, car il est fidèle pour accomplir ce qu’il a déclaré. Dieu ne sera jamais en avance ou en retard mais à l’heure au rendez-vous qu’il a fixé parce qu’il est fidèle. Pierre se présentant avec les 11, compris que c’est ça ce que le Seigneur a promis d’attendre, il comprend que ce n’est pas seulement la promesse du maître mais cela avait déjà était annoncé depuis l’ancienne alliance par le prophète Joël 6 siècles auparavant. Il (Pierre) a également reconnu que le Dieu fidèle qui nous a visités est aussi capable de visiter ceux qui sont là devant lui et aussi les générations futures. Il se tourne vers nous, vers toi et moi et il nous dit que : « la promesse est pour vous, vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Actes 2 :38-39). Voilà pourquoi, nous devons vivre la pentecôte. Sur ce, venons étant assoiffés de ce que le Père a promis et nous allons expérimenter sa promesse. Bien-aimés dans le Seigneur, comprendre que nous ne pouvons pas vivre la vie chrétienne sans le Saint Esprit. Personne ne peut plaire à Dieu et voguer dans son œuvre sans le Saint Esprit, d’où son importance dans nos vies (Romains 8 :5-9). Le Seigneur a insisté sur la promesse parce qu’il sait que sans le Saint Esprit, nous ne pouvons rien. Ayons soif du Saint Esprit, parce que c’est ce que le Père a promis. Que Dieu vous bénisse !

« Oh! Que ta fidélité est grande. » (Suite)

Culte Dominical Du 24.05.2020 Orateur : Pasteur Guy Amani. Thème : « Oh! Que ta fidélité est grande. » (Suite) Passages : Lamentations de Jérémie 3 :21-23, Exode 34 : 6-7. Notre thème abordé le dimanche passé qu’est un cri du cœur qu’a poussé Jérémie pour conclure sa révélation laquelle était celle de se détourner de ses soucis, de ses difficultés et de ses souffrances alors le voilà il se détourne de tout ce qui le décourage pour repasser dans son cœur quelque chose qui va l’encourager et qui va lui donner de l’espérance, voilà il conclut et dit, Oh ! Que ta fidélité est grande ! Ce qui soutient les bontés et les compassions de Dieu c’est sa fidélité. Dieu est fidèle veut dire il est digne de confiance. Nous pouvons compter sur lui sans crainte d’être déçu et d’être trahi. Il prend en charge les pécheurs et pardonnent leur faute sans les traduire en une quelconque justice, car il règle le cas de chacun selon sa fidélité. La fidélité de Dieu veut dire encore que Dieu tient toujours parole. Ainsi son oui est oui et son non est non, de la bouche de Dieu ne sort que la vérité (Nombres 23 :18-19). Si nous croyons que Dieu est fidèle dans les bonnes paroles et dans les bonnes choses croyons aussi qu’il est fidèle dans les mauvaises paroles et les mauvaises choses qui puissent arriver. Dieu est aussi fidèle pour accomplir les bonnes et les mauvaises paroles qui sortent de sa bouche. (Josué 23 :14-15). De la même manière les bonnes paroles se sont accomplies, de même les mauvaises paroles prononcées s’accompliront. Dieu est fidèle face A comme face B. Il est fidèle quand sa parole fait du bien et même quand ça fait mal. Certaines personnes pensent que comme Dieu est bon il va tolérer le mal, loin de là. Jésus Christ notre Seigneur, savait se fortifier de toute les paroles de Dieu, chaque fois quand une chose se faisait dans sa vie c’est afin que s’accomplisse ce qui est écrit. Son secret c’est sa communion avec le père. Il savait que Dieu est fidèle et était en train d’accomplir le plan de sa destinée Voyons La fidélité de Dieu dans la vie de son fils Jésus. 1° Mathieu 1 :22-23 ; fidélité de Dieu quant à la naissance de son fils lorsque son temps fut accompli son fils est né. 2° Luc 4 :21 : dans le ministère il est à Nazareth dans le temple après la lecture, il dit tout haut que cette parole de l’écriture est accomplie. Jésus a accompli sa mission grâce à la fidélité Dieu. 3°Mathieu 13 : 34-35. Et même quand il parle en parabole, c’est par la fidélité de Dieu, enfin que s’accomplit ce qui est dit de lui. 4° Mathieu 26 :55-56 : et même quand il est arrêté c’est en fin que les écritures s’accomplissent. 5° Jean 19 :36-37 : Quand il est crucifié, ressuscité et même enlevé c’est enfin que s’accomplit ce qui est écrit sur lui. 6° Luc 24 :44-48 et même après sa résurrection c’était afin que les écritures s’accomplissent. Qu’il plaise au Seigneur de nous ouvrir les yeux pour que nous comprenions que tout ce qui arrive n’est pas un fruit du hasard mais bien préparé par Dieu car il tient nos destinées dans ses mains. Nous devons savoir que toutes les paroles de Dieu s’accompliront selon sa fidélité. Cherchons la communion avec le Père ainsi nous découvrirons tout ce qui est promesse pour nous. Ne pensons pas que ce qui arrive échappe au contrôle de Dieu, c’est pour qu’enfin s’accomplissent les écritures. Dans le temps que nous traversons, comptons sur la fidélité de Dieu, car il ne nous a pas abandonnés, il est au contrôle de toute chose dans sa fidélité. Dieu continue à prendre soin de son œuvre, sa communion avec son peuple n’est pas confinée, il écoute ceux qui le cherchent et il les protège. Dieu nous préserva du danger grâce à sa fidélité. Dieu n’a pas démissionné, il n’a pas laissé le monde entre les mains des méchants, il est avec nous. Jusqu’à la fin du monde (Mathieu 28 :20). Fortifions-nous par cette parole. Et confessons encore Oh ! Que ta fidélité est grande. Que Dieu vous bénisse !

« Oh ! Que ta fidélité est grande ! »

Culte Dominical Du 17.05.2020 Orateur : Pasteur Guy Amani. Thème : « Oh ! Que ta fidélité est grande ! » Passages : Lamentations de Jérémie 3 :21-22, Exode 34 :6-7 Ce thème est une exclamation, un émerveillement. Jérémie a été exposé à la souffrance et a longtemps pensé à ce que lui présentait la réalité du terrain, mais il a changé d’attitude en s’appuyant sur la bonté et la fidélité de Dieu. Dieu recourt toujours à une nouvelle bonté pour un nouveau jour ; il ne recourt pas à l’ancienne pour nous faire du bien. Il nous donne que de nouvelles choses, des choses fraîches. Avec la même force qu’il a sauvée hier, il sauve encore aujourd’hui grâce à sa compassion. Comme pour Jérémie, le changement de pensée doit être une attitude de foi que chaque enfant de Dieu doit adopter. On ne doit pas laisser la souffrance nous faire perdre la joie, nous devons au contraire avoir des choses qui nous permettent de nous relever, et qui nous redonne de l’espérance. Avant que les choses, les conditions et les situations ne changent, mon attitude, elle, doit changer. Mon problème, ma souffrance et mes difficultés sont là certes, mais je dois les regarder avec la pensée de Dieu. Cette attitude de Jérémie nous la conseillons à celui qui passe dans des situations et conditions difficiles car Dieu est riche en bonté et en fidélité. Il n’y a pas que les conditions difficiles dans nos vies auxquelles nous devons avoir les regards fixés mais il y a aussi la fidélité de Dieu sur laquelle nous devons nous appuyer. Ainsi quand nous pensons à toutes ces choses qui nous déciment, nous avons besoin des choses qui vont nous remonter le moral et ces choses sont les bontés et les compassions de Dieu qui ne sont point épuisées car sa fidélité est grande : Tel est le cri que nous proposons à quelqu’un ce matin. Ainsi j’adopte une attitude de foi. Environnée des obstacles, des difficultés mais le cœur est plein de choses dont Dieu est capable de faire. Nous devons également comprendre que Dieu est fidèle c’est-à-dire il est digne de confiance, il mérite d’être cru. Déposons sur lui nos fardeaux car il ne se lassera jamais de nous. Le monde peut t’abandonner mais Dieu ne t’abandonnera jamais car il est fidèle. La fidélité de Dieu et sa bonté ont été vécues par David (Psaumes 89 :20-22,28-29). Et ceux qui se confient en Dieu bénéficieront aussi de sa fidélité et de sa bonté. Ce que tu vis, bien-aimé, ne va pas effacer ce que Dieu a décidé de faire avec toi. Aie confiance en Dieu car il est fidèle et fort pour accomplir ce qu’il a déclaré. (2 Timothée 2 :13). Dieu sait que l’homme est faillible mais il lui accorde sa bonté par sa fidélité, de toute façon nous ne sommes pas à mesure de mériter quelque chose de lui. Car si nous sommes infidèles Dieu demeure fidèle, l’infidélité de l’homme n’efface pas sa fidélité. Dieu reste fidèle dans ce qu’il fait et il ne se base pas sur la fidélité de l’homme. Ainsi la fidélité de Dieu doit conduire à la fidélité à Dieu. Dieu tient toujours parole, telle est sa fidélité. Dieu n’est point un homme, car ce qu’il a dit il l’exécute telle est encore sa fidélité (Nombres 23 :19). En effet, Dieu veuille sur sa parole pour l’accomplir. Dieu est fidèle, ce qu’il a déclaré ne l’exécutera-t-il pas ? Il l’exécutera. Que Dieu vous bénisse !

"Quand l’espérance tend à s’évanouir"

Culte Dominical du 10 Mai 2020 Orateur: Frère Pathy TOKO Thème : Quand l’espérance tend à s’évanouir Passage : Actes 27 :1-15 Une longue histoire mais très importante et pour mieux la comprendre, revenons au chapitre 23 des actes des apôtres, ou Paul reçut une visitation de la part du Seigneur lui confirmant qu’il devait aller prêché la parole de Dieu à Rome. Ce passage nous parle d’une navigation qui eut lieu à une époque non favorable à cause de la saison. Paul avertit le peuple mais le centenier écouta plus les paroles du patron du navire que celles de Paul. Certes, il n’avait pas de notions de navigation mais il connaissait le maître des temps et des circonstances dont il était serviteur. De fois Dieu passe par des personnes non qualifiées selon les hommes pour nous faire du bien (1 Corinthiens 1 : 28). Lorsqu’ils virent un vent léger, les conditions semblaient être propices à leur navigation et ils se croyaient mettre de leur destinée. Ils levèrent donc l’ancre confiants qu’ils étaient dans de bonnes conditions, ensuite survint une tempête fort et redoutable, qui, se déchainant sur l’île, ils furent emmener au gré du vent au point qu’ils n’arrivèrent plus à maîtriser le navire. Ils se retrouvèrent dans une situation de danger permanent (Proverbes 16 :25). Bien-aimé sache que tu es limité et tu n’es pas maitre de ta vie, apprends donc à dépendre de Dieu (Jaques 4 :13-14). Il existe plusieurs sortes des tempêtes et des situations qui secouent la vie des hommes dans lesquelles on a tendance à perdre l’espérance (maladies, stérilité, chômage, pandémie…). L’espérance est attachée à la vie, voilà pourquoi lorsqu’on la perd, on a tendance à voir la mort s’approcher de nous (Ecclésiaste 9 :4). Frères et sœurs, lorsque l’espérance tend à s’évanouir, sachons recourir au Seigneur car c’est de lui que nos vies dépendent. De fois Dieu nous place dans des situations compliquées pour que nous dépendions totalement de lui. Au milieu de cette tempête Paul a recouru à Dieu, et Dieu Leur a accordé son secours par une parole d’assurance et d’espérance. C’est dans la présence de Dieu qu’on est réconforté, qu’on reçoit la solution lorsque notre espérance s’évanouit. Dieu ne permettra pas que ta mission soit brusquement arrêtée car il y a des destinées qui sont liées à ta mission. A ta mission est attachée ta destinée et celle de plusieurs. Cherche donc Dieu et ne désespère pas. Que Dieu vous bénisse !

« Les confinés de Jésus »

Culte Dominical Du 03/05/2020 Orateur : Pasteur Guy AMANI Thème : « Les confinés de Jésus » Passages : Actes des apôtres 1 :4-8, Luc 24 :49 En ce premier dimanche de mois de Mai nous bénissons la présence de Dieu. Ce matin nous avons ce texte qui nous parle de l’avant pentecôte. Le Seigneur recommande à ses disciples de rester dans la ville et d’attendre la venue du saint Esprit. Après leur avoir ainsi parlé il fut enlevé au milieu d’eux. Nous voyons dans la parole de Dieu comment le Seigneur recourait à la méthode de confinement chaque fois quand il voulait faire quelque chose. Nous comprenons qu’après le confinement des disciples l’église est naît. Un pas en arrière en Egypte où nous voyons Israël confiné en Goshen. Pendant que tout l’Egypte est frappé par des plaies mais Israël confiné était tranquille grâce à son alliance avec Dieu. Que dire du prophète Elie au torrent de Kerith et chez la veuve de sarepta, du prophète Jonas dans le ventre du gros poisson. Notre prière est que Dieu utilise ce moment de confinement pour amener quelqu’un dans sa destinée. Relevons quelques éléments qui caractérisaient les disciples dans la chambre haute : (Actes 1 :125-14.). 1er élément : se tenir d’ordinaire : Les disciples ont réussi de faire de ce lieu de prière un lieu de communion, un lieu habituel. Ils ont fait de la vie de prière un exercice ordinaire et non extraordinaire. Pour toi bien-aimé, la prière est-elle ordinaire ou extraordinaire ? Si c’est extraordinaire qu’il plaise à Dieu de te soutenir pour que ta vie de prière soit ordinaire, une vie de prière sans effort. Se tenir d’ordinaire est un mécanisme d’adaptation à la vie spirituelle, aux choses spirituelles. 2e élément : Tous d’un commun accord : Jamais ils ne pouvaient évoluer sans se mettre d’accord. Dans un temps comme celui-ci le Seigneur nous veut dans l’harmonie. Nous ne pouvons pas bénéficier de choses spirituelles sans le commun accord (Amos 3 :3). Il y a dans le commun accord un sens élevé d’arrangement et d’unité. L’église de Jésus doit rester unie (Ephésiens 4 :1-3). 3e élément : la persévérance : tous d’un commun accord, ils persévéraient dans la prière. Ne pas abandonner mais persévérer dans la prière jusqu’à ce que la promesse de Dieu s’accomplisse. Lorsque tu poursuis un objectif sois persévérant. Alors que tout Israël vivait une pentecôte traditionnelle les confinés de Jésus eux ont vécu une pentecôte extraordinaire, spirituelle qui donne le départ des nouvelles choses particulièrement de l’église (Actes 2:1-4). Bien-aimés, puisse le confinement nous conduire à la transformation. Le confinement n’est pas pour nous anéantir mais pour nous fortifier, nous préparer à la réalisation de la promesse de Dieu. Par l’obéissance, et la persévérance nous sortons du confinement fort, victorieux et étant bénéficiaires de l’accomplissement de la promesse de Dieu. Tout confinement doit avoir un but. Que Dieu vous bénisse !

« La louanges des confinés »

Culte dominical du 26/04/2020 Orateur : Pasteur Guy AMANI Thème : « La louanges des confinés » Passage : Actes des apôtres 16 : 23-31 Béni soit Dieu, qui nous donne encore un dimanche où nous sommes réunis devant son trône de la grâce. Le texte ci-dessus est un texte missionnaire, car Paul et Silas sont convaincus par le Saint Esprit d’annoncer l’évangile en Europe. Ils se retrouvent en prison pour avoir délivré une femme captive d’un esprit de python. Ils n’ont rien fait de mal pour qu’ils se retrouvent en prison, à vrai dire. Le texte lu compte plus d’une leçon, car nous y trouvons la manifestation de la puissance de Dieu et bien d’autres. Ce matin, nous voulons nous entretenir sur la louange des confinés. Ayant été privés de toute liberté et de tout mouvement, Paul et Silas n’ont que leurs bouches pour louer. Bien des cas, nous louons Dieu que lorsque tout va bien et quand tout est au beau fixe. Du reste n’est-il pas facile de chanter à l’Eternel des louanges lorsque tout va bien ? La louange en pleine difficulté, quand on s’approche du trépas, quand tout est noir, c’est bien dans cette attitude que nous invitent Paul et Silas. Leur attitude est une interpellation, ils nous appellent à la louange. Généralement dans la prison c’est la tristesse qui gagne le cœur mais Paul et Silas étaient bien au-dessus de cela voilà pourquoi dans leur incertitude ils ont loué l’Eternel, car ils connaissaient leur identité de serviteurs de Dieu. Daniel et ses compagnons étaient également dans la situation où ils ont refusé de se compromettre car ils connaissaient leur identité et Dieu les délivra de leurs bourreaux. Le Seigneur n’enlève pas des situations difficiles dans nos vies, mais quand nous aurons des moments difficiles et quand nous traverserons de situations compliquées il sera là pour nous secourir. Face aux difficultés, nous constatons deux types des chrétiens : Ceux qui voient dans les situations difficiles qu’ils sont abandonnés par Dieu et se lamentent et ceux qui voient dans les difficultés et les situations compliquées une opportunité où Dieu va se glorifier. De quel côté es-tu bien-aimé frère et sœur ? Les moments difficiles ne sont que des situations passagères que nous traversons. Raison pour laquelle nous n’avons nullement besoin de perdre confiance, car la solution viendra de notre Dieu. Tout ce que nous avons passera mais ce que nous sommes va demeurer et personne ne pourra arrêter cela. La façon dont tu abordes ta situation c’est ce qui va te permettre de produire quelque chose de glorieux mais si tu te laisses dominer tu vas être écrasé. Ces vérités sont à comprendre et à mettre en pratique. Ce que nous vivons doit produire la gloire de Dieu. Ta situation peut te conduire soit à la dépression, soit à l’intersession, soit à l’espérance, soit au découragement, soit à la louange ou encore soit aux murmures (2 corinthiens 4 :16-18). Israël a refusé de chanter de louange à l’Eternel à cause de leur situation difficile, sur une terre étrangère, dans le problème difficile chantons des louanges à l’Eternel, Jésus même savait qu’il sera arrêté mais il a chanté les louanges (Psaumes 137 :1-4 : les Mathieu 26 :30). N’attends pas la délivrance pour louer Dieu mais loue le ; car la louange va déclencher la délivrance. Lorsque tu loues Dieu dans les difficultés son intervention ne sera pas superficielle mais profonde, car il va aller dans le fond du problème pour apporter la solution appropriée. Tu peux être confiné mais ta louange, elle, n’est pas confinée. Loue Dieu, même au milieu de tes peines et souffrances, car l’Eternel siège au milieu de la louange et de l’adoration de son peuple, la louange même est un ordre que Dieu nous intime (Psaumes 22 :4, 150 :6). Que Dieu nous bénisse !

« Une Protection assurée » (4)

Voilà frères et sœurs nous continuons avec le psaume 91, notre compagnon en ce temps difficile. Lorsque volontairement nous faisons de l’Eternel notre Haute retraite alors nous bénéficions de sa protection assurée. Le verset 13 de ce Psaume est la déclaration du Saint-Esprit qui s’adresse au psalmiste et à toi bien-aimé, que tu marcheras sur le lion, sur l’aspic, le lionceau et le dragon. Ces bêtes ainsi citées représentent le diable et tous ses alliés. Le Saint-Esprit rassure que nous sommes au-dessus de toutes les forces du mal. Et en Christ nous avons la victoire sur toutes les puissances du monde des ténèbres.

Dans Luc 10 :19. Le Seigneur ne nous donne-t-il pas le pouvoir sur les serpents, les scorpions et sur toutes la puissance de l’ennemi et ne nous rassure-t-il pas que rien ne peut nous nuire ?

Dans les 3 derniers versets de ce Psaume c’est Dieu lui-même qui parle en concluant. Il nous montre les choses qu’il fera. Trois mots attirent notre attention dans ces 3 derniers versets à savoir : Amour, prière et salut.

1° L’amour : « …Puisqu’il m’aime je le délivrerai… ». Dieu étant amour, Il place sa protection assurée à ceux qui l’aime. Puisque tu l’aimes il ne va pas te laisser dans la souffrance, mais il va t’accorder sa délivrance, Dieu ne peut laisser ceux qui l’aiment dans leur détresse. L’amour pour Dieu est le premier et le plus grand commandement. C’est parce que tu aimes Dieu qu’il va te protéger. Voici les psaumes promesses que Dieu donne pour ceux qui l’aiment. Psaumes 31 :23 ; 97:10. Celui qui aime l’Eternel doit haïr le mal, en faisant cela la protection assurée de Dieu sera son partage.

2° La prière : « …Il m’invoquera et je lui répondrai… ». Dans de temps comme celui-ci, il faut maintenir une bonne dose de prière. Dieu est le premier qui croit à la prière, voilà pourquoi, Il veut nous voir prier, nous approcher de Lui par toute sorte des prières, des supplications et des actions de grâce. Tout compte fait, il s’approche de ceux qui s’approchent de Lui par la prière. Dieu veut que nous l’invoquions car c’est dans la prière que nous recevons la paix, la réponse à nos prières.

3° Le salut : « … je lui ferai voir mon salut,.. » Dieu ne vient pas te secourir pour un temps seulement mais quand Il t’accorde sa sécurité assurée c’est pour te sauver. Dieu ne nous protège pas pour nous perdre

Bien-aimés, Christ est mort pour que nous vivions, La vie de Christ doit pénétrer nos vies, le salut de Dieu est attaché à la croix. Christ est ressuscité pour nous faire vivre éternellement avec Lui. Le but même de la protection assurée de Dieu, c’est pour nous sauver et non nous perdre.

Que Dieu vous bénisse et Joyeuse fête de Pâques !!!

« Protection assurée » (3)

Ce matin, notre Psaumes de compagnons est encore au rendez-vous (91:9-11). Ce verset nous ramène à la vérité du verset 2, qui nous dit : « …tu es mon refuge.... » Le Psalmiste dit que l’Eternel est son refuge et le Saint Esprit lui dit « tu fais du Très Haut ta haute retraite » et cela est la bonne adresse. Ici, nous avons un mouvement volontaire à faire et cela relève de notre responsabilité. Ne pas rester dans le champ de bataille mais aller se cacher près de Dieu, car c’est pas nous qui combattons mais c’est le Seigneur qui combat pour nous. Voilà pourquoi nous devons quitter le champ de bataille pour nous refugier près du Très Haut qui est notre Haute retraite, car c’est lui-même qui combat pour nous et nous nous cachons derrière lui.

En ce temps de confinement, où te caches-tu mon frère et ma sœur ? Où se trouve l’adresse de ta cachette ? Face à cet ennemi invisible laissons l’Eternel se charger du combat.

Dans Josué 5 : 13-14, Le chef de l’armée céleste descend pour combattre en faveur du peuple de Dieu. Josué attend que la direction des opérations soit prise par le chef de l’armée qui vient d’arriver c’est lorsque le moment devient difficile que le chef de l’armée lui-même descend et prend le contrôle. Laissons L’Eternel prendre le contrôle de notre combat si rude et invisible soit-il (Exode 14 :14).

La taille de l’ennemi nous impose de faire du Très Haut notre retraite, recourons à l’Eternel pour échapper à la contagion. Voilà le partage de celui qui demeure sous l’abri du Très Haut, la promesse de la protection assurée n’a qu’un seul secret : « faire du Très Haut sa haute retraite. » c’est-à-dire se cacher dans le Seigneur (1 sam22 :23).

Notre victoire dépend de notre retraite. Par définition, la retraite n’est rien d’autre que le lieu de refuge, de repos, le lieu où l’on se retire. C’est lorsque l’Eternel est notre retraite que nous sommes bénéficiaires de sa protection assurée. La protection dont nous bénéficions touche toute notre tente, c’est-à-dire notre maison, ceux et celles qui nous sont chers.

La protection assurée n’est pas opérationnelle lorsque le danger est provoqué ; car il est écrit tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. Ne provoque pas un danger pour ensuite demander la protection de Dieu, mais Dieu lui-même nous envoie ses anges quand nous sommes en danger pour notre bien (Hébreux :14, Psaumes 103 :20).

Faisons confiance au Seigneur et de L’Eternel notre Haute retraite c’est en cela que nous bénéficierons de sa protection assurée. Dieu prend toujours soin de celles et de ceux qui lui appartiennent.

Que Dieu nous bénisse !

Protection assurée 1

Bien-aimés, en tant qu’enfants de Dieu, que doit être notre attitude pendant ce moment de confinement ? Il est vrai que, vu l’urgence l’Etat a pris des mesures pour la protection de la population ? Ce qui est une bonne chose, mais nous enfants de Dieu, nous avons plus que les mesures prises par L‘Etat.

Celui qui demeure sous l’abri du Très Haut repose à l’ombre du Tout Puissant ; « celui » veut dire : toute personne qui veut demeurer, qui veut s’approcher de Dieu, qui veut être enfant de Dieu, quiconque cherche Dieu, le psalmiste ne parle pas de celui qui veut visiter, qui cherche un secours provisoire, mais de celui qui veut demeurer, qui veut rester dans la présence de Dieu. Alors bien-aimé, si toi aussi tu es dans ce cas, donc ce psaume s’adresse à toi c’est toi donc le « celui ».

Dans cette période de crise, de peur et de stress, nous avons besoin du repos et le repos par excellence se trouve qu’auprès de Dieu, en qui nous avons la tranquillité et nous sommes couverts de son ombre, qui est l’image de la couverture dont nous sommes bénéficiaires. C’est en demeurant sous l’ombre du Tout Puissant que tu peux alors dialoguer à l’Eternel. Le Seigneur notre Dieu est une protection infaillible pout tous ceux qui demeurent sous son ombre, Il est le refuge par excellence, capable de protéger son peuple contre la contagion, la maladie et autres fléaux.

La sincérité de Dieu est qu’Il ne nie pas l’existence du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages, mais il nous rassure que quand tout cela va arriver il est capable de nous en délivrer. Peut-être que tu es déjà tombé dans le filet de l’oiseleur, tu es victime de la peste et tu es même ravagé par une maladie et peut être même tu es positif à la pandémie Covid 19, confie-toi dans le Dieu Très Haut, Il viendra à ton secours, Il te délivrera et T’accordera du repos nécessaire pour toi et pour ta santé.

Au verset 4 du Psaumes 91, le Seigneur Dieu, nous rassure encore qu’Il est le refuge, la protection de ceux qui se confient en lui. Et que sa fidélité même est un bouclier et une cuirasse. Le bouclier et la cuirasse ne jouent-ils pas le rôle de la protection ? La véracité de la parole de Dieu réside dans sa fidélité.

Confions-nous donc en Dieu pendant ce moment difficile, ce moment où le monde entier est agité sous l’influence du corona virus, qui sème la terreur, la panique dans le monde entier. Etant enfants de Dieu nous avons un abri sûr qui est l’Eternel, le Dieu Très Haut et le Tout Puissant. Tu ne perds pas ton temps en te confiant en l’Eternel, Il est le seul capable de te protéger, Il est une protection assurée et rassurée. L’Eternel Dieu est une tour forte et un refuge. 

Que Dieu vous bénisse !

Protection assurée (2)

Depuis Dimanche passé, nous avons partagé les quatre premiers versets de ce psaume, et nous avons insisté que tout commence par demeurer c’est-à-dire être en communion avec le Seigneur. En ces temps difficiles, cherchons le Seigneur comme refuge et appui. Cette parole nous est adressée pour nous rassurer.

Dans ce psaume, trois intervenants interagissent : le Saint-Esprit, le Psalmiste et Dieu le Père. Dans la portion des versets 5-8 : le Saint-Esprit parle de l’attitude que doit avoir l’enfant de Dieu, « Tu ne craindras ni …. » Malheureusement dans les temps difficiles la plupart des hommes ont peur :

peur de mourir, peur du manque de provision, peur d’être contaminé…, mais le Saint-Esprit en disant « tu ne craindras ni…. », parle de 4 choses réparties en deux domaines (spirituels et physiques) :

1° Les terreurs de la nuit : elles sont multiples, spirituelles, agissant dans le noir. Ici la nuit peut être prise comme contraire au jour mais aussi comme un moment favorable où les ténèbres agissent. Mais nous avons le Seigneur qui nous garde, il ne sommeille ni ne dort (Psaumes 121 : 3-4).

2° La flèche qui vole en plein jour : les choses ne sont plus en cachette, mais l’on est conscient des attaques physiques. Même David avait pu échapper aux différentes flèches de Saül, car Dieu était son bouclier, et avait des projets pour lui.

3° La peste qui marche dans les ténèbres : c’est une maladie infectieuse marchant dans les ténèbres. La peste évolue silencieusement de manière invisible. Nous pouvons considérer le Covid 19 comme une peste moderne. Satan devait avoir d’abord la permission du bouclier de Job, pour l’atteindre.

4° La contagion qui frappe en plein midi : les hommes pensent avoir atteint le sommet de la science, mais les médicaments et le vaccin ne sont pas encore trouvés face au Covid 19. La lumière de la connaissance humaine n’arrive pas à nous protéger de la contagion mais le Soleil de justice est au-dessus de la sagesse des hommes nous protégera en ces temps mauvais.

Frères et sœurs, face à toutes ces choses, le Saint-Esprit dit : « Tu ne craindras ni … ». Ceux qui demeurent sous l’abri du Tout Puissant verront de leurs yeux la rétribution des méchants, et témoigneront (Psaumes 121 : 5-8). C’est pourquoi, nous disons aux méchants, repentez-vous et croyez en l’évangile du Seigneur Jésus-Christ.

Que Dieu vous bénisse !

Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel

Aujourd’hui nous allons nous entretenir sur la volonté de Dieu dans nos vies. Les disciples de Jésus avaient un besoin d’enseignement sur la prière. En leur disant comment prier, Jésus-Christ montre la relation de Fils qui nous lie au Père. (Jean 5 : 19) Jésus ajoute : « Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel ». Ainsi, il y a une volonté divine parfaite, qui doit s’établir dans notre vie sur la terre. En effet, nous avons deux types de volonté, le premier type est céleste et le second terrestre. Malheureusement beaucoup reproduisent plus le modèle terrestre imposé par la société ainsi que l’environnement.

Nous devons savoir que notre réussite sur terre ne dépend pas du semblant de réussite que nous présentons aux hommes, mais plutôt du téléchargement du modèle céleste.

Plusieurs moyens nous aident à cela :

1° La Parole de Dieu (Psaumes 109 : 105 ; Josué 1 : 8) : Comprendre la parole de Dieu nous permet de reproduire le modèle divin sur la terre.

2° La révélation de Dieu (Proverbes 29 : 18) : nous pouvons définir la révélation comme des choses passant du monde divin, invisible au monde visible. (1 Corinthiens 2 : 9, 11)

Plusieurs raisons montrent l’importance de la révélation:

a. Dans la vie, nous faisons face à plusieurs choix : notre jugement est entaché parfois d’erreurs, même Samuel allait se tromper mais b. La révélation divine lui a permis d’oindre David comme roi d’Israël à la place de Saül (2 Samuel 16 : 6, 11). La révélation divine nous donne la connaissance de notre mission terrestre (Jérémie 1 : 5).

c. Elle nous maintient en vie (Luc 2 : 21)

d. Elle change notre statut (Genèse 26 : 12 ; Genèse 30 : 22).

e. Elle nous permet de trouver ce que nous cherchons (Genèse 21 : 16-19).

f. Elle nous permet de voir nos ennemis comme Dieu les voit (2 Rois 6 : 12).

g. Elle nous permet de gagner là où nous avons échoué (Luc 5 : 5).

Que Dieu vous bénisse !

Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné au ciel (3)

Encore une fois de plus nous voici parlant des choses que seul le ciel donne. Le dimanche passé nous parlions de la vie, comme un don venant du ciel, cette vie appelée Zoé ne peut se trouver qu’en Jésus seul car c’est la vie éternelle.

Ainsi quiconque manque cette vie que Christ donne est mort quoique vivant sur la terre. La deuxième chose dont nous parlons aujourd’hui venant du ciel c’est l’Amour.

En nous créant, Dieu nous a dotés de la capacité d’aimer. L’amour façonne notre caractère en bien comme en mal, l’amour est également capable de forger notre destinée.

Par définition l’amour est ce sentiment qui nous rend capable d’aimer, de vouloir du bien et de vouloir faire du bien à son semblable.

Trois types d’amour sont à signaler :

1. L’amour éros (érotique) : celui qui est dirigé vers le plaisir, attaché à l’attirance physique, lié au sexe. Cet amour est à la base de beaucoup de dégâts au milieu des hommes ;

2. L’amour fileo (filial), l’amour naturel, celui qui est humain, il lie les humains entre eux, c’est amour basé sur le donner et le recevoir ; c’est le niveau moyen de l’amour tandis que le premier type c’est le plus bas niveau ;

3. L’amour agapao (agapè) : l’amour de Dieu déversé en nous par le Saint Esprit, un amour désintéressé (Romains 5 : 5). C’est le niveau le plus élevé de l’amour et tout chrétien doit cultiver ce type d’amour. L’amour qui doit être vécu dans les couples, dans les foyers. Ainsi tout chrétien doit apprendre à aimer comme Christ à aimer l’église et de laquelle il s’est livré lui-même. A cela le monde remarquera que nous sommes disciples du Seigneur, quand nous manifestons l’amour les uns pour les autres (Jean 13 : 34 - 35).

C’est en fait, en recevant la révélation de l’amour de Dieu reversé en nous que nous pouvons aussi aimer nos prochains. Notre amour pour Dieu n’est que la réponse à son amour pour nous.

Bien-aimés, aimer c’est pardonner, partager, soutenir, pleurer avec ceux qui pleurent, aider ceux qui sont dans le besoin. Soyons donc frères et sœurs, des distributeurs de l’amour de Dieu. L’amour véritable ne se limite pas seulement par les paroles mais il pose les actes (Mathieu 25 :40).

Que Dieu vous bénisse !

« La prière comme moyen de connexion entre le ciel et la terre » (STCC)

Aujourd’hui nous parlerons de la prière que Jésus a présentée à ses disciples : « Notre Père… ». Jésus nous amène à une proximité du Père vis-à-vis de ses fils que nous sommes. C’est pourquoi celui qui appelle Dieu son Père, a une dimension de Fils. Bien que le monde soit méchant, hostile à la volonté de Dieu, nous devons savoir qu’il existe un Dieu au ciel et qui exauce les prières.

Nous pouvons définir la prière comme des paroles adressées à Dieu ; comme un dialogue entre Dieu et l’homme. Et nous pouvons aussi affirmer que la prière doit être la respiration de tout chrétien. (Ephésiens 5 : 18 ; Thessaloniciens 5 : 17).

Nous savons par la Bible que Dieu est Esprit, et que tout chrétien est un homme spirituel et physique. C’est pourquoi, en priant, le fils de Dieu crée un couloir spirituel de connexion entre le ciel et la terre face à tous les besoins qu’il peut rencontrer sur la terre.

Mais aussi dans la prière, le Fils développe l’écoute et l’obéissance face à la Parole de Dieu. Car c’est en croyant en Jésus-Christ, qu’on obtient par Lui le pouvoir de devenir enfant de Dieu et qu’on a en même temps des privilèges.

Plusieurs fois, Jésus-Christ a recouru à la prière :

- Avant de choisir ses disciples, Jésus passa toute la nuit en prière (Luc 6 : 12-13)

- Lors de la résurrection de Lazare (Jean 11 : 42 -43)

- A Gethsémané, Jésus passa des instants forts en prière, pour finir par accepter la mort de la croix (Matthieu 26 : 36). Quelques fois la volonté de Dieu peut amener des souffrances, soyons prêts bien-aimés à accepter cela comme Jésus-Christ l’a fait.

Si Jésus-Christ a pu réussir à faire la volonté de Dieu c’est parce qu’il était connecté au ciel. Nous de même, demeurons toujours connectés au ciel, faisons confiance en Dieu et peu importe les situations par lesquelles nous traversons ne cessons de prier car en Jésus nous avons tout.

Que Dieu vous Bénisse !

Quand le ciel visite la terre

Dans l’histoire de l’humanité l’homme a toujours eu la pensée de chercher Dieu. Malheureusement il le fait par ses propres moyens suivant son propre modèle d’où la construction de la tour dite de Babel où Dieu descendit et confondit les hommes en leur imposant diverses langues. Dans cette optique Dieu veut qu’on le cherche selon son propre modèle ainsi il se choisit un peuple à lui par Abraham le père de la foi.

Autrefois Dieu s’est révélé de diverses manières à son peuple mais en Jésus-Christ, nous avons la révélation totale de Dieu. Dans la prière modèle, le Seigneur nous invite à prier son Père qui est aussi le nôtre, et quand nous nous approchons de Dieu notre Père, nous devons avoir confiance en lui et savoir qu’il est capable de réaliser les promesses qu’il nous a faites.

Quand le ciel visite la terre; il y a deux choses qui se passent : le jugement et la bénédiction.

Le jugement pour les impies, les incrédules et la bénédiction pour ceux qui croient en Dieu et qui vivent dans la sanctification, la justice et la droiture. Dieu est bon et dans sa bonté, quand Il visite la terre, les cris de pleure se changent en cris de joie et d’allégresse, Il change aussi les choses et même les protocoles établis par les hommes pour être observés sont bouleversés. Tel est le cas d’Haman qui cherchait à faire du mal à Mardochée et l’Eternel, en passant par le roi a changé ce mal en bien (Esther 6 :1-13).

Bien-aimé, même quand tu traverses les moments difficiles sache garder l’espoir et faire confiance au Seigneur, car il y a de l’espérance pour tous ceux qui vivent.

Que Dieu vous bénisse !

« Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel » STCC 3

Parole profonde, puissante, pleine de révélation venant de Jean Baptiste. Il prononça ses paroles par rapport à une question lui adressée par ses disciples, après une vive discussion avec un juif sur la personne de Jésus-Christ. Nous pourrions croire que les disciples de Jean Baptiste s’attendaient à une indignation de sa part sur les différentes activités de Jésus (le baptême de tous ceux qui le suivaient).

Et en disant : « un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel » Jean 3 : 27 ; Jean montre par là qu’il est un homme spirituel connaissant sa mission, celle d’être un précurseur du Seigneur Jésus-Christ. En outre, il se qualifie aussi comme étant l’ami de l’époux (le Seigneur).

Frères, sœurs, sachons que nous ne sommes pas en compétition avec les autres mais en mission sur terre. De ce fait, n’ayons pas de mauvais sentiments face aux personnes que Dieu visite, comme Caïn le fit face à Abel, son frère (Genèse 4 : 6-7). Et ceux qui agissent ainsi, le font malheureusement par ignorance de ce que le ciel (Dieu) est capable de faire pour eux.

« Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel » est une parole qui est confessée par celui qui reconnait les bontés de Dieu à son égard et à l’égard des autres. Celui qui se contente de ce qu’il a et de ce qu’il est peut se réjouir des bénéfices de l’autre.

Bien-aimé, acceptons la mise en place de Dieu et reconnaissons que toute autorité vient de lui (Psaumes 75 : 8). Soyons toujours en communion avec le ciel, et nous recevrons et vivrons des choses d’en haut.

Que Dieu vous Bénisse !

« La sagesse, clef pour la vie. »

Sachant que tout ce que nous avons dans ce monde n’est que vanité et poursuite de vent, nous devons pour cela apprendre à bien compter, nos jours.

Compter nos jours veut simplement dire que nous devons faire en sorte que nos jours touchent le cœur de Dieu et de ceux de nos prochains. Pour vivre dans ce monde nous avons besoin de la sagesse. La sagesse même qu’est-ce ?

Voici ce que le dictionnaire propose comme définition au concept « Sagesse » la sagesse c’est la prudence, la circonspection (avoir des limites à ne pas franchir dans la vie), un sentiment juste des choses, la maîtrise de soi. Un autre synonyme de la sagesse non de moindre est la chasteté.

Dans Jacques 3 :15-17, que nous avons lu, l’apôtre Jacques nous parle de deux types de sagesse celle terrestre, charnelle, diabolique que nous devons à tout prix éviter mais toute sagesse terrestre n’est pas à rejeter elle doit être soumise à la lumière des écritures pour savoir si elle doit être appliquée ou pas et le deuxième type de sagesse c’est celle d’en haut que nous devons appliquer. Celle-ci est pure, pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie.

Bien aimés dans le Seigneur en ce début d’année 2020, nous avons besoin de la sagesse, car elle sera notre bouclier et notre bénédiction. La bible dit clairement que la crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. (Proverbes 9 :10).

Appliquons tous nos cœurs à la sagesse et sachons bien compter nos jours.

Que Dieu vous Bénisse !

« Sur terre comme au ciel (2) »

Dans l’introduction de notre thème, le Seigneur dit à Nathanaël : « vous verrez désormais le ciel ouvert, les anges de Dieu descendre et monter ». En disant en vérité en vérité « vous verrez désormais….. », Jésus s’adresse non seulement à ses disciples mais aussi à toute l’humanité. Il s’agit de toute la création, cette vérité est capitale car elle est d’origine céleste.

Avant Jésus-Christ, le monde était dans le péché, Dieu a trouvé la solution en Jésus-Christ. Ce dernier est venu d’en haut, a changé les choses. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, il a choisi de régler la question du péché par sa propre volonté (2 Corinthiens 5 : 19).

Le ciel ouvert c’est la participation de Dieu à l’œuvre accomplie par son Fils ou encore la présence de Dieu en action. C’est aussi également l’accès de la terre aux choses d’en haut, en partant de sa présence.

Frères, sœurs, les choses d’en haut peuvent nous atteindre en Jésus-Christ, par notre salut en son nom, nous sommes enregistré dans un livre dans les cieux. Ainsi personne ne peut inscrire nos noms dans le registre céleste, seul Jésus-Christ peut le faire. Celui dont le nom est inscrit dans le ciel, a de la valeur plus que celui qui possède toutes les choses de la terre.

Le but de la venue de Christ sur la terre : racheter un peuple pour Dieu son Père (Colossiens 3 : 1-4) ; visiter son peuple (Luc 7 : 16).

Bien-aimé, ne sois pas triste, le ciel est désormais ouvert, il y a de l’espérance pour toi qui vit encore, cherches à être connu au ciel. Jésus-Christ est venu sur terre dans le but d’inscrire nos noms dans le livre de vie au ciel. Tout comme Dieu est descendu en Egypte pour délivrer son peuple (Israël) et le conduire à Canaan, ainsi Christ est venu dans le monde pour nous conduire au Ciel.

Que Dieu vous Bénisse !

« Sur terre comme au ciel »

Bien-aimés dans le Seigneur, en cette nouvelle année 2020, nous garderons le texte de l’année passée mais nous changerons seulement le thème. Ce dernier s’intitulera « SUR LA TERRE COMME AU CIEL ». Lorsque nous demandons le règne de Dieu, sa volonté s’accomplit sur la terre comme au ciel et les choses changent.

Dieu en effet, ne vient pas habiter en nous sans nous apporter sa nature, son caractère et entant que ses enfants, nous devons toujours désirer les choses d’en haut car elles nous distinguent des autres.

Bien-aimés, entant qu’enfant de Dieu nous devons mener une vie de sainteté, en marchant comme Christ si nous voulons voir la volonté de Dieu s’accomplir sur la terre comme au ciel dans notre vie et autour de nous car chaque enfant de Dieu est censé apporter la lumière et accomplir la volonté de Dieu partout où il vit. L’homme, en fait, a le privilège d’être la créature qui possède quelque chose de Dieu en lui et pour cela il peut amener le ciel sur la terre grâce au Saint-Esprit s’il marche dans l’obéissance.

En définitive, le Seigneur attend que nous soyons tel qu’il est.

Bien-aimés dans le Seigneur que cette pensée « sur la terre comme au ciel » soit celle qui nous accompagne tout au long de cette année.

Que Dieu nous bénisse !

Quand Dieu règne, il exauce (9) : « Les actions de grâce »

En ce dernier dimanche de fin d’année, nous allons voir les actions de grâces comme la 7ème clé qui intervient dans l’exaucement. Les actions de grâce font partie intégrante de notre vie de prière.

Par définition, les actions de grâce sont des actions qui provoquent des grâces ; des offrandes que l’on donne à Dieu par reconnaissance, elles sont aussi des remerciements qui accompagnent nos prières.

Le Saint-Esprit place les actions de grâce au même niveau que les prières et les supplications (Philippiens 4 : 6 -7 ). Elles sont à considérer en deux volets : le dire ( les paroles de remerciement) et le faire ( les actes que nous posons pour offrir un sacrifice d’actions de grâces) .

1° le dire

Nous devons rendre grâce à Dieu en toute chose. Mener une vie d’action de grâce c’est mener une vie loin de plainte et de murmures, (1 Thessaloniciens 5 : 18). Jésus-Christ lui-même rendit grâce à Dieu en toute chose :

- Lors de la multiplication des pains (Jean 6 : 10 – 11)

- Devant la tombe de Lazare (Jean 11 : 41 – 42) : Il a parlé prophétiquement de l’exaucement de sa prière. Il remerciait Dieu déjà avant même que Lazare ressuscite, quelle foi ?

- Avant la croix, lors de la sainte scène, Jésus prit le pain et le vin, rendit grâce à Dieu anticipativement pour son sacrifice pour l’humanité à la croix.

2° le faire : déjà dans l’ancienne alliance, l’écriture parlait des sacrifices d’actions de grâce, comme des actes de reconnaissance d’un homme vis-à-vis de Dieu. Frère, sœur, le chrétien n’est pas égoïste, non seulement il rend grâce à Dieu en parole mais il pose aussi des actes pour témoigner sa reconnaissance à Dieu. (Psaumes 116 : 12- 16, 17-19) .

Bien-aimé, en ce dernier dimanche, nous sommes encouragés à faire des offrandes d’action de grâce pour exprimer notre reconnaissance à Dieu, cela nous exposera encore aux diverses bonté de Dieu pour notre vie.

Que Dieu vous bénisse !

« Quand Dieu règne : Il exauce (7) »

En ce dimanche, nous abordons la 5ème clé de l’exaucement, « la persévérance ». Elle accompagne la prière, l’écriture proclame que c’est grâce à elle que les hommes de foi ont pu hériter de leurs promesses. Elle est une clé qu’un homme ou une femme de prière utilise afin d’expérimenter l’exaucement.

Nous définirons la persévérance comme une qualité que possède celui qui persévère. Persévérer c’est aussi demeurer ferme et constant dans la manière de penser et d’agir. L’exemple de la parabole de la veuve et du juge inique que Jésus relate dans Luc 18 : 1 – 8, en est une illustration.

Cette parabole parle de l’endurance, de la persévérance. Selon Jésus-Christ, la persévérance est cette insistance qu’a présentée la veuve vis-à-vis du juge inique. Sa détermination ainsi que sa persévérance ont pu avoir un impact sur le juge qui dira par la suite : « parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. » (Luc 18 : 5) ; la bible ne nous recommande-t-elle pas de prier sans cesse (1 Thessaloniciens 5 :17)?

Et Jésus finira par dire : « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre » (Luc 18 : 7-8). Persévérer c’est persister dans la prière, voilà ce que Christ a voulu nous enseigner au travers de la parabole de la veuve et du juge inique.

Frère, sœur, il y a une puissance dans la prière persévérante. Précisons cependant que pour mieux persévérer il faudra garder une attitude de foi.

C’est dans la prière persévérante que le Seigneur sonde les motifs véritables de nos cœurs et nous forme. Certes la persévérance n’est pas chose aisée à cause de la faiblesse de notre chair (Matthieu 26 :41) mais nous pouvons la discipliner par des jeûnes et prières.

Bien-aimé, lorsque tu pries, ne t’arrêtes pas jusqu’à ce que tu obtiennes une réponse de la part du Seigneur. Ne te décourages pas car la persévérance paie toujours ; soit tu obtiendras ce pour quoi tu as prié soit tu recevras des bénéfices dans ton être (changement profond).

Que Dieu vous bénisse !

« Une vie basculée ; un monde sauvé »

La vie est pleine de surprise et d’imprévus, car chaque fois que nous planifions des choses à réaliser, nous sommes souvent surpris de voir que les choses ont changé et nous nous sentons déroutés dans notre marche.

Voyons le rôle qu’a joué Joseph dans la naissance de Jésus. Joseph fut un homme de condition modeste et humble qui travaillait avec ses mains pour subvenir à ses besoins ; il n’avait sûrement pas de grands rêves dans sa vie. Sans être contredit, nous pouvons dire qu’il était pauvre car l’offrande qu’il présente lorsque Jésus est né n’était pas un agneau mais des tourterelles. Il aimait beaucoup sa fiancée et il se préparait pour le mariage.

Mais un jour il fut bouleversé par la nouvelle qu’il reçoit de sa fiancée : « qu’elle était enceinte en vertu du Saint-Esprit ». Se rappelant la rigueur de la loi de Moïse face à un tel acte, ne voulant pas exposer sa fiancée il se décide de rompre ses fiançailles secrètement. Cette nouvelle n’a-t-elle pas plongé Joseph dans la déception et la confusion ? Si, mais que faire dans ce cas ? Il faut tout arrêter mais en protégeant sa fiancée. C’est là que l’ange intervient pour confirmer la nouvelle qu’il a reçu de sa fiancée.

La première de choses que l’ange lui dit est : « Joseph ne craint pas ». Face aux problèmes et situations qui basculent et troublent nos vies, apprenons à ne pas craindre, à ne pas paniquer mais à chercher à comprendre pourquoi tout cela est arrivé. Les situations difficiles et même les moments compliqués peuvent arriver même dans la vie d’un homme qui craint Dieu. Cependant il faut se poser les questions suivantes pour essayer de comprendre :

- Que veux-tu Seigneur que je fasse par cette situation ?

- Que veux-tu que j’apprenne ?

- Quelle est la tâche à laquelle tu me prépares ?

En nous posant ces questions, essayons aussi d’écouter Dieu, car quand Dieu nous parle ; il nous donne des réponses appropriées pour notre vie et pour tout ce qui va arriver dans nos vies.

Grâce à l’obéissance de Joseph bien que bouleversé, le monde est sauvé, en effet la naissance de Jésus ou sa venue dans le monde avait pour objectif de sauver quiconque qui croirait en lui et Joseph y a contribué de manière remarquable par son obéissance. La Bible dit qu’il n’a pas connu sa femme jusqu’à la naissance de Jésus son sacrifice comme fruit de l’obéissance a permis à Dieu d’accomplir sa volonté.

Que Dieu nous bénisse !

« QTRV 26 : Quand Dieu règne : Il exauce (6) »

Bien aimé, nous continuons à parler des clefs de l’exaucement et ce matin ; nous abordons la quatrième clé qu’est la foi. La foi, une clé incontournable en matière de la prière, ainsi il n’y a pas des prières sans la foi, la foi est aussi la clé pour être sauvé. Celui qui a la foi a confiance en Dieu. Et pourquoi devons-nous avoir confiance en Dieu ? Simplement parce que Dieu est fidèle, en fait tout ce qu’il déclare il le fait. Et cette confiance que nous avons en Dieu doit créer en nous l’assurance que Dieu exauce nos prières.

L’assurance en effet, est un contrat par lequel on garantit les risques à venir (au même titre que les assurances automobiles ou l’assurance vie, lorsque nous y souscrivons nous avons l’assurance qu’en cas de danger les risques seront couverts par la police d’assurances).

L’homme qui a foi est également sous alliance avec Dieu, de sorte que Dieu intervienne d’une manière ou d’une autre en cas de problème. Voilà pourquoi David pouvait dire : « j’ai été jeune et j’ai vieilli je n’ai jamais vu le juste abandonné ni son fils mendiant son pain » c’est en fait grâce à l’alliance que David peut donc faire une telle déclaration.

En effet, Dieu nous donne des garanties pour vivre heureux, et il nous donne même des garanties éternelles. Parce que nous avons des garanties auprès du Père, le Seigneur veut que nous puissions nous approcher de son trône avec assurance.

Dans Hébreux 4 :16 ; nous trouvons quelques vérités spirituelles à savoir :

1° La miséricorde : Parce que plusieurs personnes à cause de leur condition des péchés hésitent de s’approcher de Dieu. Et Dieu les appelle pour leur accorder sa miséricorde, son pardon. Bien-aimé, quelle que soit ta position ou ta situation approche-toi de Dieu, il t’accordera sa miséricorde.

2° La grâce : celui qui s’approche devant le trône de la grâce, doit savoir aussi qu’il peut y trouver grâce et être exaucé.

3° Etre secouru dans nos besoins : le secours dans nos besoins est obtenu par la foi devant le trône de la grâce.

Bien-aimé dans le Seigneur, aie l’assurance que ton besoin trouvera son secours devant le trône de la grâce si tu t’y approches avec foi.

La prière de foi produit bien de résultats en voici quelques-uns : elle déplace les montagnes ( Marc 11 :24), elle nous donne à hériter des promesses (Hébreux 6 :12), elle nous donne la sagesse (Jacques 1 :5), elle sauvera les malades ( Jacques 5 :15).Même dans le moment difficile bien aimé , nous devons avoir foi et confiance que lorsque nous nous approchons du trône de la grâce, nous serons secourus dans nos besoins.

Que Dieu nous bénisse !

« Quand Dieu règne : Il exauce (5) »

Bien-aimés dans le Seigneur, nous sommes encore ce dimanche sur le même texte de Matthieu. Nous parlons encore de Dieu qui règne et qui exauce la prière et particulièrement des clés de l’exaucement. La semaine passée nous avions comme clé : « la piété ». Ce dimanche, nous abordons la troisième clé qu’est: le nom de Jésus-Christ.

Le nom de Jésus-Christ est une clé surnaturelle, une clé puissante, qui a prouvé sa puissance dans les générations. C’est le Seigneur lui-même qui nous le recommande, il veut que nous puissions l’utiliser dans nos prières. Avant de voir les implications du nom de Jésus dans la prière, voyons la puissance que renferme ce nom.

Le nom de Jésus-Christ :

- C’est le nom qui sauve (Actes 4 :12) ;

- C’est le nom de la victoire, car par le nom de - - - Jésus nous chassons les démons ;

- C’est le nom puissant, ce nom est puissant pour ceux qui croient (Marc 16 :17) ;

- C’est le nom qui guérit (Actes 3 :16) ;

- C’est également le nom par lequel la repentance et le pardon sont prêchés. Par le nom de Jésus, nous avons le pardon (Luc 24 :47) ;

- C’est le nom qui est dessus de tout nom et de tout ce qui peut se nommer dans le siècle passé, présent et même futur (Philippiens 2:8-11, Ephésiens 1:21).

Pour quelle raison devons-nous demander au nom de Jésus ? Pour deux raisons :

1. C’est la prise en charge ! En fait c’est le Seigneur, lui-même qui nous prend en charge. Si nous demandons quelque chose au Père en son nom, le Seigneur dit qu’il fera, il agira, il exaucera. Il intercède pour nous, voilà la prise en charge et c’est la raison pour laquelle nous prions ou demandons au nom de Jésus-Christ (Jean 16 :23-24). Pour ce fait, le Seigneur est notre assurance, notre provision.

2. Le nom de Jésus est notre procuration : malgré notre condition de vie, le Seigneur n’a pas honte de nous appeler ses frères ; il nous donne sa place devant le Père. Car en devenant enfant de Dieu, nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ. Par son nom nous avons le pouvoir d’agir en son nom. Tel que nous sommes le Père nous aime parce que nous aimons le Fils.

Bien-aimé dans le Seigneur, ayons l’assurance que lorsque nous demandons au nom de Jésus, c’est-à-dire que nous nous présentons devant le Père en Christ et Dieu nous exauce parce que ce qu’il voit Jésus-Christ en nous et c’est la personne de Christ qui l’intéresse le plus dans nos vies.

Que Dieu nous bénisse !

Quand Dieu règne : Il exauce (4)

« David dansa et Mical sa femme le méprisa »

David venait d’être choisi comme roi à la place de Saül par Dieu. Il fut oint par le prophète Samuel dans sa famille. Il sied de rappeler qu’avec l’onction de Dieu, les combats ne manqueront pas, et le roi Saül était un grand ennemi de David. Le premier désir de David était de ramener l’arche de l’Eternel dans la cité de David. Malheureusement à la première tentative, David et tout le peuple ne marchèrent pas avec l’arche selon la loi de Moïse (2 Samuel 6 : 6-9). Ainsi la maison d’Obed-Edom devint le lieu choisit pour faire résider l’arche de l’Eternel, et comme conséquence directe une bénédiction spectaculaire de toute sa maison fut observée de tous et par tous.

C’est dans la deuxième tentative, que David et tout Israël, au milieu des réjouissances vont faire entrer l’arche dans la cité de David (2 Samuel 6 : 12). Mical, femme de David, regardant par la fenêtre le roi dansant devant l’Eternel de toutes ses forces, le méprisa dans son cœur, car pour elle, c’était scandaleux que le roi danse devant les servantes et les serviteurs, et c’est ainsi qu’elle lui fit la remarque. David répondit à Mical : « C’est devant l’Eternel, qui m’a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m’établir chef sur le peuple de l’Eternel que j’ai dansé » (2 Samuel 6 :21).

En fait, David comprend qu’il était autrefois méprisé mais maintenant le Seigneur, le Dieu d’Israël, lui accorde une place de choix au milieu de son peuple, celle d’être leur chef, leur roi.

Bien-aimés, dans la présence de Dieu il n’y a ni roi, ni autorité, à part des vrais adorateurs. Voilà pourquoi David l’ayant bien compris, louait le Seigneur et dansait de toute sa force.

Malgré les moments difficiles, les situations compliquées et même les regards et l’avis des autres, lorsqu’il s’agit de louer notre Dieu, bien-aimés, louons-Le de toute notre force.

Que Dieu vous bénisse !

« La puissance de l’adoption »

Il y a une série d’expériences qu’on rencontre d’une manière instantanée lorsqu’on est en Christ, entre autre : la régénération, la justification, la sanctification ainsi que l’adoption. Toutes ces expériences sont importantes, et aujourd’hui nous mettons plus l’accent sur l’adoption.

L’adoption est le fait d’être légalement accepté comme fils d’une famille. C’est aussi admettre un enfant et le considérer comme fils et jouissant de toutes les faveurs de fils. L’adopté reçoit les mêmes droits et les mêmes devoirs de sa famille adoptive.

En acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, on devient directement enfant de Dieu (Jean1 : 12) et là nous jouissons de tous les privilèges liés aux enfants de Dieu. Etant adopté par Dieu, nous entrons sous la responsabilité de Dieu (Romains 8 : 15-17).

La bonne façon pour Jacob de rendre claire la destinée d’Ephraïm et de Manassé était celle d’adopter ces enfants de manière à faire d’eux non plus de la lignée de Poti Phéra mais de la lignée d’Abraham de laquelle est issue Joseph. Par l’adoption Ephraïm et Manassé deviennent des frères de Joseph au même titre que Ruben et Siméon. L’adoption de deux fils de Joseph par Jacob est un acte spirituel profond, par cela il arrache Ephraïm et Manassé de la puissance de Poti Phéra leur grand-père maternel, un prêtre d’On, occulte (Genèse 48 : 1-6 ; 41 : 45,50).

Bien-aimé, si Tu reçois Jésus dans ta vie comme Seigneur et Sauveur, aucun pouvoir du monde de ténèbres ne peut avoir un impact sur toi. En fait, par l’adoption le Seigneur te déconnecte de mauvaises souches, de mauvaises influences et t’attache à lui.

L’adoption n’ est-elle pas une démonstration de l’amour de Dieu envers nous, au même titre que la grâce ? L’Adoption permet au pécheur d’hier de bénéficier de l’amour de Dieu. Etant adopté par Dieu, nous ne sommes plus esclaves, étrangers à la vie de Dieu mais des fils et des filles dans la maison de notre Père.

Que Dieu vous bénisse !

« Quand Dieu règne : Il exauce » (3)

Le sujet de l’exaucement est tellement vaste et riche qu’on ne sait en parler d’un trait. Ainsi nous voulons creuser encore sur ce sujet. Le Dieu qui répond et qui exauce quand on l’invoque c’est lui le vrai Dieu. Israël a expérimenté cela et ne pouvait se retenir de proclamer : « c’est l’Eternel seul qui est Dieu ».

L’exaucement à la prière se trouve uniquement auprès de Dieu. Et la part de l’homme consiste à prier. Bien-aimés dans le Seigneur, Dieu est celui qui exauce la prière. Tes sacrifices et tes prières ne sont pas vains.

Découvrons les sept clés pour une prière exaucée. Nous abordons la première clé :

1. Notre Père : Jésus nous dit quand vous priez dites notre Père. Notre Père est une des clés puissantes. Le fait d’être enfant de Dieu et entretenant une bonne communion avec le Père, cela est déjà une clé qui mène à l’exaucement. Bien-aimés, l’exaucement dépend de notre communion avec Dieu. En fait, Dieu n’est pas seulement un pourvoyeur mais Il est aussi notre Père. En déclarant que Dieu est notre Père, nous faisons de Lui notre géniteur et qui entretient avec nous une relation affective.

L’Esprit de Dieu témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Cela doit nous rassurer que Dieu est vraiment notre Père (Romains 8 :15-16, Galates 4 :6).

Nous devons également cultiver un caractère secret, d’intimité avec Dieu. Ainsi nos meilleurs moments de prière ne seront plus publics mais secrets. C’est ce qui avait sauvé le fils prodigue, ayant tout perdu, mais avec dans son cœur une pensée repentante vers son père. (Luc 15 : 17 – 19). Voilà pourquoi Christ nous invite à entrer dans un lieu secret quand nous voulons prier, il veut en fait nous dire de nous déconnecter de la distraction et de nous connecter à la discrétion (Matthieu 6 : 7-8).

Frère et sœur, tu peux tout perdre mais ne perds pas la qualité d’enfant de Dieu. La prière est pour les incapables, pour les abandonnés, pour les rejetés et pour ceux qui n’ont pas d’appui.

Que Dieu vous bénisse !

la théorie de la croissance

Ce passage nous lance dans la pensée de comprendre l’importance de la croissance dans notre vie, le récit est indispensable et vaut la peine d’être développé car elle démontre au clair toute possibilité de croître si est seulement si tous les principes sont respectés.

Quant à sa définition, la croissance est une amélioration de la condition de vie dans tous les domaines (spirituellement, socialement et économiquement…).

En principe, la bible ne nous empêche pas d’être fort financièrement mais plutôt de l’être pour la gloire de Dieu (Luc 12 : 16-21).

Voici quelques points qui nous permettent d’expérimenter de la croissance :

1. Croître ou mourir : (Jean 15 : 2).

2. La croissance est pénible : la croissance nécessite la discipline, la patience, le sacrifice… (Jean 12 : 24-25). De fois lorsqu’on passe par des moments difficiles, le diable cherche à minimiser nos biens et à maximiser nos faiblesses pour qu’on se décourage.

3. La croissance facilite plus de croissances : (Matthieu 25 : 29).

4. Dieu est la source de notre croissance : En tout, Dieu passe en premier lieu car c’est lui qui nous fait croître dans tous les domaines de la vie (Jean 15 : 5).

5. La croissance est nécessaire : on ne choisit pas de grandir mais plutôt c’est un principe à suivre pour la transformation de notre vie.

6. La croissance est une attitude : la transformation des circonstances de notre vie est fonction de notre pensée (Proverbes 23 : 7).

7. La croissance est un mandat : la mission d’un enfant de Dieu est de vivre pour que le monde voie la manifestation de Dieu en lui.

Bien-aimé, change donc ta pensée, sers-toi du peu que tu as et fais confiance en Dieu car la croissance véritable est possible en Jésus-Christ (2 Rois 4 : 1-6). Que Dieu vous bénisse !

Quand Dieu règne : Il exauce (suite)

Le texte du jour, tiré du sermon sur la montagne, nous parle d’une recommandation de Jésus-Christ sur la prière. Jésus veut que nous posions des actes par la prière, et Dieu répondra par l’exaucement. Depuis le livre de Genèse (au temps de Seth) à l’Apocalypse (au temps de Jean à l’île de Patmos), la bible est remplie d’histoire où Dieu a exaucé les hommes. Dieu aime la prière et aussi ceux qui demeurent dans sa présence. Il ne repoussera jamais les personnes qui prient (Jérémie 29 : 12). C’est pourquoi la bible nous recommande de prier sans cesse. Même au temps du Prophète Elie, Israël s’est détourné de l’Eternel et a préféré suivre les idoles ; malgré que les prophètes de l’Eternel étaient tués, Elie n’hésita pas d’aller se présenter devant Achab, et défier publiquement les prophètes de Baal et d’Astarté (1 Rois 18 : 22-24). Elie savait que la seule chose qui pouvait ramener Israël vers Dieu, c’était l’exaucement. Il dira au peuple, celui qui répondra par le feu, c’est le Dieu véritable. Ainsi, les prophètes de Baal ont commencé à invoquer leur dieu, pendant au moins 6h sans réponse de la part de Baal. Ils vont même se faire des incisions selon leurs coutumes, et verser du sang, sans succès (1 Rois 18 : 28-29). Frères, Sœurs, nous avons un Dieu, qui ne sommeille ni ne dort. Pour nous l’idole n’existe pas, seul Dieu existe. Pour être exaucé nous avons besoin du sang de Jésus-Christ. Vers l’offrande du soir, Elie quant à lui, posa 4 gestes : 1° Rebâtir l’autel (1 Rois 18 : 30) : dans l’ancienne alliance, Dieu rencontrait son peuple devant l’autel (point de contact), Elie rétablissait et restaurait le culte du vrai Dieu. Pour nous, notre cœur représente l’autel et c’est par Jésus-Christ que nous avons accès auprès du Père, en devenant des vrais adorateurs (Jean 4 : 24). 2° L’usage de 12 Pierres (1 Rois 18 : 31) : nous enseigne l’unité, une pierre pour chacune des tribus d’Israël. Elie a commencé par rassembler le peuple. La prière qui marche est aussi celle qui est faite dans l’unité et l’harmonie. 3° L’eau (1 Rois 18 : 34) : en versant les 4 cruches d’eau 3 fois sur l’holocauste et le bois, Elie a montré le caractère surnaturel de la prière et de l’exaucement. Elie a compliqué la situation et cela nous enseigne que nous devons prier pour toute situation compliquée. 4° La prière d’Elie : résumée en 4 vérités : que l’on sache que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et que je fais toutes ces choses par ta parole, réponds-moi, Eternel, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Eternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur. Elie fit cette prière avec foi et lorsqu’il fut exaucé, il ne s’attribua aucun mérite, toute la gloire fut rendue à l’Eternel. Bien-aimé, même quand c’est impossible, sache prier, car Dieu exauce ! Que Dieu vous bénisse !